Table des matières
Consignes
1 Travail individuel
1.1 Choix du support
1.2 Synthèse de l’émission
1.3 Justification du choix du support
1.4 Informations pour le futur orthopédagogue
2. Travail collectif
2.2 Critique du PIA
2.2. Difficultés que peut rencontrer cet étudiant sur le campus de Defré et dans ses différentes UE
2.2.1 Au niveau pédagogique :
2.2.2 Au niveau pratique
2.2.3 Au niveau social :
2.3 Propositions d’aménagements raisonnables adaptés :
2.3.1 Aménagement matériel
2.3.2 Aménagements pour les examens
2.3.3 Aménagements pour le cours de mathématiques
3. Formulation d’un nouveau PIA adapté personnalisé
Consignes
- Travail individuel
- Choisir un ouvrage, un reportage, un article sur le sujet.
- Le résumer, noter les concepts importants.
- Expliquer pourquoi avoir choisi ce support.
- En quoi cela vous apporte-t-il des informations pour votre future pratique d’orthopédagogue ?
- Mettre ce travail dans le portfolio.
2. Travail collectif (binôme ou trinôme)
Prendre connaissance du PIA d’un étudiant de Defré présentant une dyspraxie visuo-spatiale et constructive + altération de la MdT.
- Le critiquer : que peut-on retenir, que peut-on garder ?
- Lister les difficultés que peut rencontrer cet étudiant sur le campus de Defré et dans ses différentes UE.
- Proposer des aménagements raisonnables adaptés.
- Formuler un nouveau PIA reprenant ces informations.
- Mettre ce travail dans le portfolio.
1. Travail individuel
1.1 Choix du support
Reportage audio
Titre : Dyspraxie : diagnostiquez au plus vite
Extrait de « La grande forme »
Chaîne de diffusion : Vivacité
Date : le 9 octobre 2020 à 17 h 3
1.2 Synthèse de l’émission
L’invité du plateau, John Vanderstricht, kinésithérapeute spécialisé dans la dyspraxie explique que la dyspraxie est un trouble neurodéveloppemental cognitif. Ce trouble influencera tous les processus de planification, d’organisation et de l’exécution du geste de la personne atteinte. Ces personnes auront des problèmes d’automatisation du geste, ce qui est acquis aujourd’hui n’est pas acquis demain, car l’information n’est pas mémorisée.
Au plus tôt les personnes seront diagnostiquées, au plus vite ils pourront être aidés.
Comment s’en aperçoit-on ?
C’est souvent dans le milieu scolaire ou familial qu’il est remarqué que l’enfant est maladroit dans ses gestes, ou qu’il a des difficultés à coordonner ses gestes. Il tombe souvent, et parfois aussi fortement désorganisé (trouble spatiotemporel). Il fera donc les choses par étapes dans le désordre.
Si ce genre d’attitude est observée, il faudra faire appel à un pédiatre qui pourra établir le diagnostic. C’est alors que le bénéficiaire passera une série d’examens et de tests qui confirmeront le diagnostic de dyspraxie.
Afin d’être accompagné au mieux, le bénéficiaire sera pris en charge par une équipe pluridisciplinaire, qui pourra dans le cas de la dyspraxie se composer entre autres d’un logopède, d’un kinésithérapeute, d’un ergothérapeute, etc. Ces spécialistes pourront, chacun en fonction de leurs domaines, aider l’individu à se développer selon ses pleines capacités et en fonction de ses besoins.
Le kinésithérapeute pourra par exemple travailler la restructuration du geste et arriver à ce que le patient arrive à faire les différents gestes dans le bon ordre d’exécution.
Le dyspraxique peut également avoir des difficultés à faire un balayage visuel pour retrouver une personne ou un objet dans son environnement proche. Le jeu « où est Charlie » est d’une grande complexité pour ces personnes. Cette difficulté se répercute aussi dans le milieu scolaire ou l’enfant aura difficile à identifier les éléments importants.
Les spécialistes devront donc aussi travailler avec les dyspraxiques ayant ces problèmes visuels en assimilant des couleurs sur les objets afin d’aider l’enfant à se repérer.
Certaines astuces seront bénéfiques aussi à domicile. La posture de l’enfant est importante à suivre. Par exemple, à table l’enfant devra se tenir correctement, les pieds posés au sol, car si elles se balancent, ils déconcentreront l’enfant qui doit en mangeant focaliser son attention sur la coordination des mouvements des mains.
Toute cette rééducation permanente et continue est très fatigante pour l’individu. Il faudra donc être attentif à lui laisser des moments de repos, bien à lui, où il pourra souffler et se laisser vaguer à ses pensées sans être continuellement stimulé.
En parlant de stimulation, il existe différents jeux qui aident à valoriser l’enfant dyspraxique afin de lui permettre de gagner en confiance en lui.
Vous pouvez stimuler votre enfant à la maison par des jeux. Surtout ceux qui valorisent votre enfant atteint de dyspraxie. Il a pas mal de difficultés dans la vie de tous les jours. Il est donc primordial de le mettre en avant et de lui donner confiance en soi.
Pour plus d’information quant à ce trouble, John Vanderstricht conseille le livre « 100 idées pour aider les élèves dyspraxiques ».
1.3 Justification du choix du support
J’ai choisi cette séquence audio, car il était intéressant d’avoir la vision par rapport à la dyspraxie d’un professionnel de la santé qui fait certainement partie de l’équipe pluridisciplinaire qui doit accompagner un individu dyspraxique, dans ce cas-ci un kinésithérapeute.
1.4 Informations pour le futur orthopédagogue
En tant que futur orthopédagogue il est important de tenir compte des points de vue des différents spécialistes afin de pouvoir établir, avec l’observation et le recul, un PIA qui soit adaptée aux besoins spécifiques du bénéficiaire. L’approche du Mr. Vanderstricht est intéressante, car il parle de l’importance de la posture de l’enfant, non pas parce qu’il est important qu’il se tienne droit, mais, car elle entraîne par exemple la concentration sur des mouvements « parasite ». C’est une réflexion qui ne m’avait jusqu’à présent pas interpellée et à laquelle je serai aussi attentive dans l’exercice de ma profession.
Ceci démontre combien il est primordial de travailler en étroite collaboration et avec un échange permanent, avec les différents spécialistes. Ils pourront nous éclairer sur des aspects jusqu’alors négligés ou simplement pas considéré dans l’accompagnement. Et elles pourront peut-être parfois débloquer une situation, ou faire évoluer le bénéficiaire plus facilement, ou simplement enfin répondre à un besoin non exprimé.
2. Travail collectif
Ce travail de groupe a été réalisé avec Julie Biddear et Isabel Acosta et Nina Illert
2.1 Critique du PIA
- Il manque la durée de l’application du PIA
- L’objectif que l’on veut atteindre
- Manque précision sur la problématique de l’étudiant (quel type de dyspraxie ? …)
- la demande, la mise en projet
- La difficulté majeure qui prend l’apprentissage
- Les difficultés autres
- La réévaluation de l’objectif
- La réadaptation de l’outil et des aménagements
- Il manque les aménagements culturels et sociaux
- Il n’y a pas d’informations diverses (Parcours scolaire, familial, social …)
2.2. Difficultés que peut rencontrer cet étudiant sur le campus de Defré et dans ses différentes UE
2.2.1 Au niveau pédagogique :
- Difficulté avec le relief
- Lors du cours de mathématique pour l’utilisation de matériel lié à la géométrie.
- Lors de l’écriture (lettres dédoublées et peuvent se chevaucher)
- Vision floue
- Possible confusion des lettres
- Mauvaise utilisation de ses yeux lors de la lecture (penche sa tête, utilisation d’un seul œil …)
- Se perd sur une seule ligne lors de la lecture.
- Saute des mots ou le relie
- difficulté dans le retour à la ligne
- lecture est lente
- Ne se retrouve pas dans un texte quand il se perd.
- Difficulté dans la correspondance terme à terme
- Difficulté dans les tableaux à doubles entrées.
- Difficulté pour dissocier les doigts de la main et reproduire des configurations conventionnelles
2.2.2 Au niveau pratique
- Descendre un escalier
- Difficulté organisationnelle (travaux, matériels ..)
- Difficulté dans l’organisation spatiale de sa feuille.
- Problème d’espace : coin de banc où il peut se blesser, espace de travail
- à se retrouver dans son environnement
- Gêne dans les changements de distance
- Copie du tableau lent et fautes nombreuses
- Difficulté dans la psychomotricité fine
- Difficulté à retenir des informations à court terme dû à son trouble de la mémoire de travail.
2.2.3 Au niveau social :
- Manque de connaissance du trouble par ses collègues
- Manque de confiance en lui
- Difficulté à s’intégrer au groupe
2.3 Propositions d’aménagements raisonnables adaptés :
- Faire une sensibilisation sur accord du bénéficiaire
- Adapter son horaire pour éviter la surcharge cognitive (fatigue)
- Service d’aide
2.3.1 Aménagement matériel
- Diminuer le nombre d’information sur le support de cours, schémas, graphiques carte (limité à l’essentiel, utilisation de couleurs)
- Éviter le recto verso
- Éviter les situations double-tâche
- Reformuler les consignes oralement
- Donner des repères temporels (time timer)
- Permettre l’utilisation d’outils personnalisés
- autorisation de photographier le tableau et le journal de classe du copain, de scanner ou photocopier certaines prises de notes dès que le cours est terminé
- choix d’un apprentissage collaboratif et de l’entraide entre élèves (certains élèves prennent note pour les élèves qui ne savent pas écouter et prendre note en même temps)
- Recevoir les notes à l’avance
- Pouvoir utiliser la calculatrice
- Avoir des feuilles quadrillées (mais favoriser le travail sur l’ordinateur)
- Adapter les échéances des travaux, leur quantité et leur complexité
- Canevas d’exercice informatisé
- Table assez large pour qu’il ne se cogne pas partout et qu’il puisse manipuler sans trop de difficulté
- Autoriser PC dans tous les cours
- police d’écriture adaptée (Police en capital ou script)
- Des indices de repérage pour se situer dans l’établissement plus concret pour lui
- Encourager ses réussites,
- Utiliser un doigt curseur
2.3.2 Aménagements pour les examens
- Évaluer la compétence visée sans la forme (sans sanctionner le manque de précision et de soin)
- Privilégier les examens oraux
- Reformuler les consignes oralement
- Donner plus de temps
- Permettre une liste avec des mots clés par rapport à la matière (trouble de mémoire)
- Simplifier les consignes au maximum ainsi que la présentation du support d’examen
- Lui lire les textes chaque fois que possible travailler à l’oral.
- Lire les questions
- Utilisation des surligneurs de différentes couleurs
- Proposer un exercice par page
2.3.3 Aménagements pour le cours de mathématiques
- autorisation de se référer aux tables de multiplication autant que possible
- acceptation d’un degré de précision moindre en géométrie pour l’enfant dyspraxique et de l’utilisation d’un compas adapté
- autorisation d’utiliser un logiciel pour la géométrie quand l’élève dyspraxique est incapable de se servir de la latte avec précision
3. Formulation d’un nouveau PIA adapté personnalisé
PAP – Troubles des apprentissages: Dyspraxie.pdf