Table des matières
Table des matières
Consignes
Travail individuel
1. Introduction
2. Résumé du chapitre n° 6 : La prise en charge du TDA/H
Les approches psychosociales
Pour l’individu
Pour les parents
L’approche psychothérapeutique
Thérapies TCC
Le coaching
Les groupes d’entraide
Le Mindfulness ou entraînement de pleine conscience
Les approches rééducatives
La rééducation neuropsychologique
La rééducation logopédique
La gestion mentale
La graphothérapie
La psychomotricité
L’approche nutritionnelle
Les approches alternatives
Les approches médicamenteuses
3. Justification du choix du chapitre
Travail en binôme
PAP reprenant les aménagements raisonnables qui peuvent être mis en place de manière générale, pour les cours spécifiques et pour les évaluations pour un élève atteint de TDA/H
Consignes
- Choisir un livre sur le sujet, livre écrit par un neuropsychologue, un neurologue, un médecin, un psychologue, éventuellement un pédagogue.
- Après la lecture complète du livre, choisir un chapitre qui vous a interpellé.
- Résumer ce chapitre.
- Expliquer pourquoi avoir choisi ce chapitre.
- En quoi ce chapitre vous apporte-t-il des informations pour votre future pratique d’orthopédagogue.
- Mettre ce travail dans le portfolio.
PAP – travail collectif (binôme ou trinôme)
- Lister les difficultés que peuvent rencontrer des personnes TDA/H dans les différents domaines.
- Imaginer les aménagements raisonnables qui peuvent être mis en place de manière générale, pour les cours spécifiques et pour les évaluations.
- Regrouper ces informations dans un PAP (Plan d’Aménagements Personnalisés), selon le modèle présenté.
Travail individuel
1. Introduction
Choix du livre :
Auteur : De Coster, Pascale
Titre : TDA/H ; mode d’emploi — Vivre avec le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité au quotidien
Edition : Erasme
Année d’édition : 2015
Collection : A la rescousse
Choix du chapitre : n° 6 La prise en charge du TDA/H
2. Résumé du chapitre n° 6 : La prise en charge du TDA/H
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité est une trouble qui ne se guérit pas et n’évolue pas en s’améliorant avec le temps. Les conséquences pour l’individu sont lourdes non seulement pour sa scolarité, mais également dans sa vie professionnelle, active et dans ses relations sociales.
La prise en charge de l’individu est indispensable. Celle-ci est multimodale, et peut s’effectuer sur du court, moyen ou même du long terme. Elle n’aura pas d’effets immédiats sur l’individu qui n’en verra pas directement les bénéfices, mais elle pourvoira à limiter les symptômes du trouble de manière progressive.
Étant donné que le traitement est en général de longue durée, les mots clés sont patience, persévérance et motivation continue.
Les approches de la prise en charge sont de différents types.
Les approches psychosociales
Pour l’individu
Afin d’aider l’individu atteint de ce trouble, il est important d’informer l’entourage et les personnes qui gravitent autour du bénéficiaire à propos du trouble. Il faut expliquer les difficultés qui en résultent et les comorbidités que celui-ci entraîne. Il faut insister sur le fait qu’il s’agit bien d’un trouble connu et pour lequel des traitements existent. Cette psychoéducation peut se faire soit en groupe (pour obtenir la reconnaissance de tous les participants) et également en individuel (pour pallier à un besoin spécifique).
Ce processus se fait par étapes ;
1. Il faut faire diagnostiquer le trouble par un professionnel afin que l’individu puisse bénéficier de la reconnaissance de cette condition médicale. Cela le soulagera de savoir à quoi sont dues toutes ses difficultés.
2. Faire prendre conscience par l’individu de l’impact que le trouble a sur sa vie, sur son quotidien scolaire, sur sa gestion des émotions, sur ses relations sociales et affectives ainsi que sur sa capacité (plutôt sa non-capacité) de prioriser.
3. La troisième étape consiste à définir les besoins (avec les priorités nécessaires) et de trouver les outils qui pourront compenser le déficit.
Il s’agit donc non seulement de définir le trouble, de le comprendre et de développer une stratégie pour maîtriser le stress du TDA/H, mais aussi de pallier aux différentes difficultés qu’il rencontre.
Pour les parents
L’enfant TDA/H est un enfant épuisant pour les parents. Les inattentions continues, les réactions impulsives sans réflexions au préalable, la non-organisation, la faible tolérance à la frustration et le haut niveau d’activité posent de nombreux problèmes dans les relations familiales au quotidien.
La psychoéducation et la guidance parentale ont pour objectif d’informer les parents et de leur faire comprendre le fonctionnement de l’enfant atteint du trouble. Le professionnel les entraînera à agir suite aux différentes situations difficiles, d’apprendre les stratégies de contrôle afin d’aider l’enfant.
L’approche psychothérapeutique
Différentes thérapies peuvent être conseillées, la cognitivo-comportementale, la familiale ou l’analytique. Elle doit toujours être structurante et encourageante.
Thérapies TCC
Les thérapies TCC (cognitives et comportementales) sont des thérapies qui travaillent sur le long terme. Elles visent à développer des stratégies spécifiques pour acquérir de nouvelles aptitudes à mettre en place lors des différentes situations où le trouble intervient. Rechercher l’origine du problème modifie le mode de pensée qui est un élément clé des thérapies TCC. Elles ne traitent pas la cause, mais cherchent des outils à mettre en place afin d’améliorer le comportement gênant du bénéficiaire (colère immédiate, habiletés sociales, concentration à un moment précis). Pour se faire, il convient de travailler sur des situations réelles du quotidien. L’apprentissage de la maîtrise du comportement se fera par le processus d’autocontrôle qui dépendra non pas des facteurs environnementaux du bénéficiaire, mais bien de sa propre capacité. Cette approche travaille aussi l’estime de soi.
Le coaching
Le coaching, contrairement à l’approche psychothérapeutique, est plutôt basé sur l’action et moins sur la compréhension. Elle est individuelle et met le focus sur la réalisation d’objectifs spécifiques définis en amont. Le coach, présent tout au long de la prise en charge, essaye d’aborder de nouvelles perspectives et propose la réflexion sur les différentes pistes proposées afin de faire choisir le bénéficiaire sur celle qu’il aimerait entreprendre. Cette approche induit une perception de soi différente et une responsabilisation du bénéficiaire.
Le coach commence à dresser la liste détaillée à propos de différentes questions ; où en est le patient, où veut-il arriver ? Quelles sont ses valeurs (de la famille) ? Les visions, objectives ? Quelle est la capacité de gestion et d’organisation du bénéficiaire ? Comment priorise-t-il les actions dans le temps ? Quels sont ses forces et ses atouts ?
Dans un deuxième temps, le coach, ensemble avec le patient, définit 2 ou 3 domaines sur lesquels ils voudraient travailler. Avec des séances hebdomadaires où le coach écoute le patient répondant à toutes ces questions dans les différentes situations de la vie quotidienne, ils trouvent ensemble des pistes et des stratégies de compensation utiles.
Le coach a également comme rôle la motivation du bénéficiaire et comme objectif sous-jacent un travail qui vise à renforcer l’estime de soi.
Les groupes d’entraide
Les parents ou les adultes proches de l’individu TDA/H sont souvent atteints d’un sentiment de solitude, d’isolement et de détresse.
La participation à des groupes d’entraide permet aux adultes et proches de trouver du soutien et de la compréhension, ainsi que l’échange d’expérience et d’outils.
Le fait de partager le vécu permet d’échapper au sentiment de solitude vis-à-vis des difficultés engendrées par l’enfant atteint du trouble.
Le Mindfulness ou entraînement de pleine conscience
Cette approche vise à porter l’attention sur le moment présent sans pour autant être soumise à des jugements de valeur.
Il s’agit d’exercices de respiration, méditation, développent la capacité du recul face aux situations problématiques.
L’observation de la situation de découragement et d’envahissement émotionnel permet l’apprentissage de leur gestion.
Les approches rééducatives
Dans certaines situations il s’avère nécessaire de passer par la rééducation de l’attention par différentes approches.
La rééducation neuropsychologique
La rééducation des fonctions cognitives permet la prise de conscience des difficultés rencontrées par l’individu atteint du trouble déficitaire de l’attention. Elles cherchent à restaurer ou compenser les fonctions déficitaires, telles la mémoire, l’attention et la métacognition, les fonctions exécutives, la cognition sociale, etc. et à trouver des stratégies compensatoires.
Lors des séances, le professionnel fait acquérir des compétences au bénéficiaire que ce dernier pourra reproduire dans des situations de la vie réelle afin de les affronter sans échecs.
La rééducation logopédique
Celle-ci est indiquée si le bénéficiaire à des troubles d’apprentissages liés à son trouble TDA/H (dyslexie, dysgraphie, dyspraxie, dysorthographie, retard du langage, etc.). La logopédie agit sur les causes motrices, psychomotrices et sensorielles et procure au bénéficiaire des outils pour compenser les difficultés.
La gestion mentale
La gestion mentale est la pédagogie des gestes mentaux mise au point par Antoine de la Garanderie.
Elle analyse les habitudes mentales de l’individu afin de mettre en évidence leurs rôles fondamentaux comme étant un outil de pensée.
La prise de conscience de ces mécanismes (semi-conscient) adossée par le renforcement positif et l’introspection cognitive permet à l’individu de remédier aux causes du manque d’attention.
La graphothérapie
Il s’agit à nouveau d’une thérapie totalement individuelle qui vise à la rééducation de l’écriture au travers de techniques permettant de compenser les difficultés graphologiques.
L’apprentissage d’une écriture claire et lisible permet au bénéficiaire de (re) découvrir le plaisir de l’écriture.
La psychomotricité
Ce type de rééducation est surtout propice aux enfants de maternelle et de début d’école primaire.
C’est au travers d’exercices psychomoteurs que le bénéficiaire rééduque ses fonctions mentales pour apprendre non seulement à développer ses capacités attentionnelles, mais aussi à gérer l’énergie de son corps.
L’approche nutritionnelle
L’individu atteint du trouble de TDA/H a de sérieuses difficultés à rester assis lors des repas sans être en mouvement continu.
Il a tendance à manger extrêmement rapidement ou lentement. Il saute souvent des repas.
L’approche alimentaire équilibrée et régulière est pour certains chercheurs à mettre en lien avec le trouble déficitaire de l’attention. Des recherches menées grâce à des régimes spécifiques sur des patients atteints du TDA/H montreraient la diminution des symptômes du trouble, mais elles sont encore loin d’avoir un consensus international. Affaire à suivre.
Les approches alternatives
Différentes approches alternatives peuvent également être une aide à la personne atteinte du TDA/H. Citons par exemple la Programmation Neuro Linguistique (PNL), l’homéopathie, la kinésiologie, la relaxation, l’acuponcture, la sophrologie, etc.
Afin d’en évaluer les bénéfices pour l’individu, il est recommandé de consulter les médecins pour définir si ces thérapies pourraient être envisagées dans la prise en charge du patient.
Les approchent médicamenteuseS
Ce type d’approche doit s’intégrer dans une prise en charge globale du patient et est intéressante dans la mesure où les dysfonctionnements sont significatifs et que les mesures compensatoires ne donnent pas de résultats efficaces.
La médication n’est pas la solution miracle au trouble ni ne l’élimine. Elle allège les symptômes, mais provoque également des effets collatéraux non négligeables.
Les médicaments jouent sur l’amélioration de l’attention, du niveau d’activité ou du contrôle de soi. Les relations sociales en sont de ce fait facilitées, l’anxiété est diminuée. Mais le trouble n’est pour autant pas éliminé.
Sa prescription se fera exclusivement par un médecin spécialiste suite au diagnostic et à l’évaluation de son intérêt pour l’individu.
Le suivi sera rigoureux, avec des consultations d’abord rapprochées et par la suite régulières, mais plus espacées.
Le dosage optimal n’est pas obtenu du premier coup. Il faudra travailler par tentatives pour le définir. Il en est de même quant à l’arrêt de la médication. Celle-ci ne pourra pas se faire dans l’immédiat et devra se faire à partir du moment où le bénéficiaire aura acquis les capacités, stratégies et outils de compensation pour pallier à son trouble et à ses difficultés.
Les molécules les plus usuelles sont actuellement le thylphénidate et l’atomoxétine.
Le premier est connu depuis les années 1960, la médecine a le recul nécessaire pour en connaître ses bénéfices et contre-indications. Il s’agit d’un psychostimulant qui n’endort pas et augmente la capacité de vigilance et de concentration.
L’atomoxétine est un inhibiteur. Il n’agit pas dans l’immédiat, mais qu’après quelques semaines de sa prise régulière.
Les effets secondaires des deux molécules dépendent de l’individu.
Pour les psychostimulants il s’agit régulièrement de la perte d’appétit, de nausées de difficultés d’endormissement, d’augmentation de la nervosité, de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle. D’autres effets secondaires peuvent également subvenir, mais sont plus rares. La littérature médicale les cite.
En cas d’effet secondaire marquant, il est opportun d’arrêter le traitement médicamenteux.
3. Justification du choix du chapitre
Parmi les différents chapitres du livre sur le trouble de déficience attentionnelle, il me paraissait opportun, comme future orthopédagogue, d’avoir une indication concrète et spécifique quant à la prise en charge de l’individu.
Après avoir vu au cours la partie théorique de l’origine du trouble, de ses spécificités et des difficultés que l’individu atteint rencontre dans son quotidien ainsi que de certaines prises en charge, j’avais le désir d’approfondir les différentes approches. L’orthopédagogue a dans ses compétences la redirection du bénéficiaire vers des professionnels. Il doit pouvoir non seulement renseigner sur les différentes approches possibles de la prise en charge, mais également pouvoir en expliquer les objectifs et les améliorations possibles.
Étant donné la spécificité de chaque personne, l’orthopédagogue ne pourra certainement pas se baser sur une prise en charge « générale » et identique à tout un chacun. En fonction des difficultés rencontrées par le bénéficiaire, ses parents, proches, entourages, dans sa scolarité, ses relations sociales et ses loisirs, l’orthopédagogue devra, après une période d’observation et avec ses connaissances quant aux différentes possibilités de prise en charge, décider avec le bénéficiaire des objectifs souhaiter. En tenant compte de tous ces paramètres, il pourra alors indiquer la voie à prendre avec une équipe pluridisciplinaire composée « sur mesure » pour l’individu.
Afin de pouvoir indiquer la direction d’une prise en charge, il me semblait primordial de connaître les différentes approches possibles pour la personne atteinte du TDA/H.
Ce chapitre m’a donc donné ces différentes approches de manière plus approfondie en indiquant les avantages et inconvénients et en donnant des consignes plutôt concrètes, nécessaires à mon futur métier.
Travail collectif
PAP reprenant les aménagements raisonnables qui peuvent être mis en place de manière générale, pour les cours spécifiques et pour les évaluations pour un élève atteint de TDA/H
Travail en binôme Nina Illert et Julie Biddaer
PAP pour un élève atteint de TDA/H