Table des matières
Consignes
1. Avez-vous rencontré des difficultés au niveau scolaire (si oui, lesquels) ?
2. Avez-vous eu accès aux études que vous désiriez ? Sinon, pourquoi ?
3. Des adaptations à vos besoins spécifiques ont-elles été mises en place lors de votre arrivée dans
l’enseignement (primaire, secondaire et supérieur) ?
4. Est-ce que des appareils sont mis à votre disposition afin de faciliter la lecture des ouvrages dans
la bibliothèque de votre établissement scolaire ?
5. Les professeurs ont-ils accepté d’effectuer des adaptations dans leur manière de donner cours
ainsi que dans leur système de cotation ?
6. Un service d’aide est-il présent dans votre établissement scolaire actuel ?
7. L’aide qui vous est apportée au niveau scolaire est-elle adaptée et suffisante ?
8. Avez-vous dû faire des réorientations scolaires ? Si oui, pourquoi ?
Consignes
Après avoir étudié au cours les différents handicaps moteurs, les origines et leurs manifestations, Mr Mbo Gonda a demandé pour le portfolio
1. Lire l’article Intégration scolaire d’un enfant déficient moteur.
2. Reprendre les questions traitants de la scolarisation du questionnaire suivant remis par M. Gonda Questions cours T6-T7
3. Répondre aux questions reprises dans le questionnaire traitant de la scolarisation au travers de l’article sur l’intégration scolaire d’un enfant déficient moteur
Article- Intégration scolaire d’enfant déficient moteur
Questionnaire T6-T7 Déficience sensorielle et moteur
Choix des questions et réponses aux questions reprises dans le questionnaire traitant de la scolarisation au travers de l’article sur l’intégration scolaire d’un enfant déficient moteur
1. Avez-vous rencontré des difficultés au niveau scolaire (si oui, lesquels) ?
Dans les activités qui nécessitent une activité gestuelle, les enfants peuvent rencontrer dès la maternelle des difficultés de manipulations pour les jeux, tels les Lego, les cubes, les puzzles, les activités de bricolage (collage, pliage, découpage).
Des difficultés en écriture et en géométrie pourront aussi se manifester, difficulté de tracer et construire les figures, difficulté gestuelle à assembler les lettres.
Si l’individu est dyspraxique, il écrira souvent en miroir ou les chiffres à l’envers. Il pourra aussi présenter des troubles du langage.
Difficulté à tenir compte de différents éléments composant une tâche de manière simultanée avec des informations multiples
Difficulté de prévoir et d’organiser des constructions complexes ainsi qu’une suite ordonnée d’actions élémentaires.
Afin d’arriver à l’objectif, l’enfant recherche alors des contournements qui en fait sont impropres pour répondre à la diversité des tâches auxquelles il est confronté.
Des troubles collatéraux, tels des troubles d’attention ou de mémoire rendent l’organisation du travail encore plus difficile.
Une aide à ce niveau pourra être essentielle pour la réussite. Surtout en ce qui concerne les troubles crâniens, le maintien de l’attention de l’élève, et la disposition de temps supplémentaire sera une nécessité et diminue la contrainte.
Dans l’écriture, les enfants à déficience motrice avec des problèmes de tonus ou gestuels on certaines difficultés qui relèves alors plutôt des difficultés motrices que perceptives.
L’enfant ayant une déficience motrice se perd facilement lors de changement de support ou de zone sur sa feuille.
2. Avez-vous eu accès aux études que vous désiriez ? Sinon, pourquoi ?
Les difficultés dans l’apprentissage de la lecture n’empêchent pas de nombreux enfants à faire un apprentissage de la lecture telle qu’ils arrivent à de bonnes performances, en utilisant les stratégies élaborées pour lui et induites par l’enseignant.
Le manque d’autonomie des enfants à déficience motrice par rapport à leur déplacement ou même la nécessité d’aménagement des locaux, couloirs, salles diverses dans l’établissement peuvent être un obstacle dans le choix de l’établissement pour l’enfant.
Il est vrai que la configuration des locaux d’un établissement et les accès peuvent effectivement présenter des difficultés à l’élève déficient moteur, mais par contre de nombreux aménagements sont souvent réalisables. Si les aménagements sont anticipés bien à l’avance (tel le choix de la classe au rez-de-chaussée par exemple), ils peuvent faciliter l’intégration de l’élève au sein de l’établissement et lui élargir la palette du choix de l’établissement. Bien entendu, il faudra rester attentif aux règles de sécurité, et certains locaux devront être adaptés (telles les toilettes).
3. Des adaptations à vos besoins spécifiques ont-elles été mises en place lors de votre arrivée dans l’enseignement (primaire, secondaire et supérieur) ?
Il est important pour l’enfant d’améliorer ses stratégies de prise d’information et d’organisation de son travail en le guidant. Guider l’enfant revient à dire de lui suggérer une ou plusieurs procédures pour mener à bien ses tâches et de l’accompagner dans sa réflexion.
En lecture, différentes adaptations pourront être faites comme par exemple l’espacement des interlignes, la police de caractère, l’utilisation de lettres mobiles ou de logiciels spécialisés tel Pictop.
Une autre adaptation en lecture pourra se faire en travaillant sur la segmentation des mots, sur le contraste visuel (lettre/fond), des repères visuels même colorés (par exemple, les points de couleur en début de ligne différente de la couleur des points de la fin de ligne, surlignage) pour favoriser la lecture continue.
Dans le cas où l’enfant présente un champ visuel réduit, il sera important de le motiver à explorer l’espace qu’il néglige en s’appuyant sur la verbalisation.
Dans tous les cas lors de l’apprentissage de la lecture, la verbalisation des actions par l’enseignant sera une aide importante pour les enfants, particulièrement pour les enfants atteints de dyspraxie visuo-spatiale. La verbalisation permettra non seulement de comprendre le sens du texte, mais aussi de focaliser l’attention sur certaines parties du texte comprenant les informations clés par exemple.
Il est important de favoriser dans l’apprentissage de la lecture de faciliter la représentation mentale en travaillant par comparaison. Ce travail pourra aussi se faire avec le logiciel Pictop qui lui favorise le lien entre l’écrit et l’oral (mots et pictogrammes combinés).
Afin que les enfants atteints de dyspraxie visuo-spatiale puissent progresser, il faudra travailler de manière permanente et méthodique sans jamais oublier le sens du texte. À partir du moment où les élèves en situation de handicap moteur auront acquis la lecture, il faudra dans un deuxième temps s’assurer de la compréhension (écrits signifiants) au travers cassettes livres, livres numériques, etc.
Une adaptation en ce qui concerne l’écriture pourra se faire au niveau de la posture. L’installation correcte de l’élève face à sa table de travail, la stabilité de son tronc, la hauteur de la table, la forme de sa table (évidé à l’avant pour permettre un meilleur appui des avant-bras), le type de chaise utilisé (appui des pieds au sol, ou rehausseur des pieds) et même le placement du tableau par rapport à l’élève est à surveiller.
Le plan de travail devra être adapté. Il pourra être incliné, vertical et de plus grande échelle.
Le support d’écriture sera également analysé. Un support type tableau Veleda sera souvent utile, car il autorise davantage l’erreur (effaçable rapidement).
La position du support devra être laissée au choix de l’enfant afin que ce dernier puisse l’ajuster selon ses besoins, quitte à par la suite lui fixer le support à son plan de travail (aimant, support en caoutchouc, collant repositionnable). Le support devra lui aussi présenter une adaptation en fonction de la déficience de l’enfant. Pour une enfant dyspraxique visuo-spatial une feuille soit blanche, soit lignée sera bien plus utile, car les petits carreaux perturbent la prise de note visuelle. Une aide complémentaire sera le repère de couleur qui donnera à l’enfant un repérage spatial (haut, bas, droite gauche.
En ce qui est du calcul des opérations, un tableau matérialisé par des cases pourra être donné à l’individu afin qu’il puisse disposer les nombres selon la configuration spatiale précise que le calcul des opérations exige afin d’éviter des erreurs dues à une mauvaise disposition des chiffres.
Les règles lestées, les équerres pleines, non transparentes avec des repères pour les angles et les côtés [exemple des gommettes de couleur] pourront également être utiles aux personnes à déficience motrice tout au long de leur scolarité.
De manière générale, l’enseignant pourra pour les élèves à déficience motrice adapter les tâches et le rythme, permettre la transmission de cours, favoriser la collaboration avec les pairs, permettre la scolarisation à l’hôpital ou à domicile, et même adapter la scolarité sous forme de mi-temps ou de cycle aménagé.
4. Est-ce que des appareils sont mis à votre disposition afin de faciliter la lecture des ouvrages dans la bibliothèque de votre établissement scolaire ?
Dans l’aide à l’écriture, un outil intéressant pour les enfants à déficience motrice pourra être l’outil scripteur qui mobilise de multiples capacités de traitement de l’information d’ordre visuo-spatial et perceptivo-moteur. Cet outil permettra à l’enfant la production plus rapide de signes graphiques non seulement lisible, mais également agencé correctement dans l’espace.
Le matériel scolaire pourra être adapté pour le traçage, par exemple épaississement de l’outil, dureté ou mollesse de l’extrémité de l’outil et différenciation des outils scripteurs en fonctions des facilités de l’écrit à produire.
Dès la maternelle, il est possible de limiter la production de l’écriture manuelle et d’outiller l’enfant avec un ordinateur avec des logiciels adaptés afin de faciliter le quotidien de l’enfant dans ses apprentissages. À la place de l’ordinateur, l’utilisation de tableau magnétique, d’étiquette de grandes tailles facilement préhensiles et les lettres mobiles pourront aussi être envisagées comme adaptation.
Bien évidemment pour les mathématiques la calculatrice sera un outil fort utile à l’élève comportant une déficience motrice.
5. Les professeurs ont-ils accepté d’effectuer des adaptations dans leur manière de donner cours ainsi que dans leur système de cotation ?
Dans l’apprentissage de la lecture, les enfants à trou
blé moteur, des adaptations devront être faite qui auront pour objectif non seulement de favoriser l’apprentissage, mais seront efficace aussi ultérieurement pour favoriser une lecture plus aisée auprès d’autres élèves.
Les difficultés de lectures et d’écriture seront majoritairement retrouvées auprès d’enfants cérébraux lésés, ou atteintes de dyspraxie visuo-spatiale. L’agnosie [non-reconnaissance des lettres] pourra être aussi un trouble cognitif lié à la difficulté d’apprentissage de la lecture.
Sachant que l’écriture mobilise l’enfant dans sa globalité [et donc pas uniquement à des aspects praxiques ou perceptifs], il faudra pour l’apprentissage utiliser une pédagogie du graphisme qui renforce le sens au tracé produit. Le renforcement de cet apprentissage par la pratique des arts plastiques donne de bons résultats.
Les adaptations ne se résument pas exclusivement à l’outillage de l’élève. D’autres aides pourront être mises en place par l’enseignant. On peut citer comme exemple l’augmentation du temps de réponse ou d’évaluation, proposition de tâche qui exigent un temps de réalisation plus court, la possibilité de repasser une évaluation au CEB, CE1D, CE2D ou examen de rhétorique qui seraient en échec.
En ce qui concerne l’éducation physique et sportive, la circulaire 94-137 du 30 mars 1994 définit des épreuves pour les élèves présentant une déficience motrice. Afin de pouvoir bénéficier de cette adaptation, un certificat médical devra être remis en début d’année scolaire qui atteste la déficience. En début d’année, l’enseignant élaborera avec l’élève un projet individuel avec des exercices adaptés non limitatifs. Si certaines activités ne peuvent être organisées dans l’établissement scolaire, elles peuvent être envisagées dans une structure parallèle, c’est-à-dire un autre établissement ou une association sportive par exemple.
6. Un service d’aide est-il présent dans votre établissement scolaire actuel ?
L’élève doit être accompagné dans la réflexion des méthodes qu’il utilise pour comprendre où se trouve l’erreur et comment il est arrivé à la réussite de son action. Lors de l’échec, la décomposition de l’action en sous-tâche permettra à l’enfant de rendre le travail moins complexe et donc plus accessible.
7. L’aide qui vous est apportée au niveau scolaire est-elle adaptée et suffisante ?
Étant donné que l’article de l’intégration scolaire d’un enfant déficient moteur ne traite pas du vécu d’un enfant en particulier, mais de la problématique dans son ensemble, je n’ai pas pu relever des éléments qui répondent à la question citée ci-dessus.
8. Avez-vous dû faire des réorientations scolaires ? Si oui, pourquoi ?
Étant donné que l’article de l’intégration scolaire d’un enfant déficient moteur ne traite pas du vécu d’un enfant en particulier, mais de la problématique dans son ensemble, je n’ai pas pu relever des éléments qui répondent à la question citée ci-dessus.