Table des matières
Consignes
- Travail individuel : Feed-back personnel sur la visite de la plaine de jeu inclusive Le monde de Ayden sous le format d’une carte mentale
- Travail collectif de réflexion sur l’inclusion dans le milieu professionnel : Julie Biddaer, Marion Cruysmans, Camille Geysels, Nina Illert et Maxime Jacobs
Consignes
- Travail de réflexion – Individuel
Réaliser un feed-back personnel (support au choix : texte, collage, vidéo, ….) sur ce que le cours a pu vous apporter personnellement et professionnellement.
- Travail sur l’inclusion – Individuel ou collectif
Regarder la vidéo (cf. distanciel 2) ; https://www.youtube.com/watch?v=UvvYMIBLGlg
Rédiger vos réflexions sur l’inclusion dans le milieu professionnel.
1. Travail individuel : Feed-back personnel sur la visite de la plaine de jeu inclusive Le monde de Ayden sous le format d’une carte mentale
Lors du cours de sociologie du handicap et des personnes à besoins spécifiques: contexte sociétal et familial nous avons eu la chance de pouvoir bénéficier d’une visite guidée d’une plaine de jeu intérieure inclusive, c’est-à-dire pour les enfants porteurs et non porteurs de handicap.
Cette visite m’a ouvert les yeux en tant que futur orthopédagogue sur la difficulté d’accès à différentes formes de loisirs pour les enfants porteurs d’handicap(s). La difficulté en tant que parents d’avoir la possibilité de l’inclusion de l’enfant porteur d’handicap non seulement dans un système scolaire, mais aussi dans tout type d’activité(s) parascolaire(s), sportives ou de loisirs.
Lou Garagnani, la fondatrice et propriétaire de cette pleine de jeu, est maman d’une fratrie de 3 enfants dont Ayden est porteur d’handicap. Sa difficulté d’intégrer Ayden dans les activités quotidienne de loisir, avec sa fratrie lui a donné l’idée de réaliser ce projet de plaine de jeu inclusive.
Pour le travail individuel de ce cours, j’ai donc choisi de réaliser une carte mentale avec les images afin de retracer notre visite et de parcourir les différents espaces et services du « Monde de Ayden ».
2. Travail collectif de réflexion sur l’inclusion dans le milieu professionnel
Composition du groupe : Julie Biddaer, Marion Cruysmans, Camille Geysels, Nina Illert et Maxime Jacobs
Film : « Le monde en face : Extra ordinaires » diffusé sur France 5 le 20 novembre 2018 à 20h55
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=UvvYMIBLGlg
Après avoir suivi le documentaire, nous avons débattu sur l’inclusion dans le milieu professionnel et scolaire.
Nous nous sommes rendu compte que la vidéo mettait en avant des personnes avec des handicaps peu sévères et que leur inclusion est d’autant plus aisée.
Mais la réalité est nettement plus difficile, surtout si le handicap est plus lourd et que l’individu n’est pas autonome dans son quotidien.
Certaines sociétés préfèrent engager des personnes déficientes motrices plutôt que des personnes ayant une déficience intellectuelle ou parfois, elles préfèrent payer la taxe plutôt que d’engager.
Mais a contrario, nous pensons que le monde du travail tel qu’il est aujourd’hui n’est pas un monde pour des personnes atteintes d’un handicap profond (stress, plus de compréhension du temps…). Malheureusement, ce ne serait bon ni pour eux ni pour la société parce qu’elles ne sont pas suffisamment autonomes et la société aurait un impact émotionnel défavorable et stressant qui pourrait les fragiliser (manque d’estime de soi, jugement…).
Un point de vue intéressant est celui du porteur de handicaps (Laura dans le documentaire). Elle se considère comme étant « normale » et c’est le regard des autres qui lui fait se sentir différente.
Ce refus d’engager des personnes porteuses de handicaps est d’après nous une peur ou une non-connaissance de la maladie. Les entreprises pourraient penser que la personne n’est pas suffisamment apte à travailler en leur sein, car elles ne les jugent que sur leurs non-connaissances et sur des préjugés.
Les personnes atteintes de manière sévère de trisomie 21 ne peuvent pas rester seules, il faut constamment les surveiller. Il pourrait y avoir des dangers matériels (ne pas éteindre le feu d’une cuisinière…), mais aussi relationnels (ils n’ont pas toujours les bons codes sociaux, excessivité parfois présente).
Mais aujourd’hui, de plus en plus d’initiatives sont prises au sein d’ASBL et d’associations afin d’intégrer professionnellement des personnes atteintes, même sévèrement, d’un handicap intellectuel, moteur et sensoriel. À Bruxelles, il y a des restaurants qui ont ouvert et dont les employés sont tous porteurs d’une déficience intellectuelle (65 degrés). Cependant, le cadre est très important, car il prend des responsabilités que ces personnes ne savent pas toujours assumer.
Aujourd’hui, le travail intellectuel est nettement plus valorisé que le travail manuel. Les métiers qui nécessitent un travail peu intellectuel ne sont pas du tout mis en avant.
Encore de nos jours, il persiste un système d’enseignement punissant l’enfant « hors norme » en le transférant vers un enseignement de plus en plus manuel (général — technique de transition — qualificatif — professionnel).
Exemple dans les écoles secondaires : les options art sont pour les enfants qui ne peuvent pas y arriver. Ils ont trop de difficulté.
Il ne faut pas sous-estimer l’aspect historique. Depuis toujours, la société essaye d’exclure les personnes « anormales » en les enfermant dans des institutions de type home, loin de la vue du peuple, sans aucune interaction possible. Aujourd’hui, cette approche a toujours un impact sur notre société, mais elle est en amélioration.
Nous pensons qu’au lieu de s’arrêter sur un refus, la société devrait mettre en place un mode de travail adapté à la personne tout en faisant attention à créer un climat bienveillant, structuré et accompagné si nécessaire et en gardant à l’esprit que certaines tâches ne sont pas à la portée de tous.
La société commence tout doucement à s’ouvrir à la problématique et à l’inclusion, mais du chemin reste encore à parcourir.
Le documentaire interpelle sur le fait qu’un porteur de handicap doit se battre au quotidien pour s’adapter à la société et à son jugement, sans pouvoir projeter une fin à son combat.