Intelligence en question

Prof. Mme E. Jacquet

Table des matières

 

Consignes

1. Travail de réflexion

2. Notes de cours

 

 

Consignes

 

1. Travail de réflexion

Soit par l’utilisation des concepts dans un travail réalisé pour un autre cours. Dans  ce cas, insérez dans le portfolio le lien qui renvoie au travail. 

Soit par un feed-back personnel (support au choix : texte, collage, vidéo, ….) sur  ce que le cours a pu vous apporter personnellement et professionnellement. 

2. Notes de cours

Regarder la vidéo (cfr 1er cours distanciel) ; https://www.arte.tv/fr/videos/057414-001-A/les-pouvoirs-du-cerveau-notre-intelligence-devoilee/

Prendre des notes pour en faire un résumé (mots clés, concepts clés, définitions  importantes, concept(s) qui vous ont particulièrement intéressé(s)).  

 

 

1. Travail de réflexion

 

Lors du cours d’intelligence en question, nous avons entre autre abordé la question de l’intelligence, plus précisément la notion de l’intelligence, l’historique du concept, le point G de Thurstone, les échelles de mesure de Wechsler et les différents type d’intelligence.

Pour le cours S3 de problématiques des hauts potentiel (cours à option dans lequel je suis inscrite), j’ai réalisé un travail de recherche approfondi sur ces même notions. Ce travail est un travail d’approfondissement et d’analyse critique qui traite de la notion d’intelligence, du testing (mesure de l’intelligence) et des caractéristiques de haut potentiels en rapport avec une pédagogie adaptée. (S3 – ORT. PDHP.B413 – cours de Problématique des hauts potentiels, professeur B. Schmitz).

Voici le lien correspondant à ce travail: Travail portfolio_Haut potentiel_Nina Illert

 

 

2. Notes de cours

 

Références du film:

Les pouvoirs du cerveau – Notre intelligence dévoilée

Film de ARTE France & Scientifilms

Réalisation : Amine Mestari

France 2015

Lien : https://www.arte.tv/fr/videos/057414-001-A/les-pouvoirs-du-cerveau-notre-intelligence-devoilee/

 

Synthèse

Le documentaire reprend la notion de lien et d’assemblage que le cerveau est capable de faire et la compréhension de l’infiniment petite et l’infiniment grand.

Une deuxième notion abordée au cours du documentaire est celle de du temps de réaction du cerveau. Afin d’évaluer l’évolution de ce temps de réaction, des scientifiques ont réalisé une étude à partir d’un test. Plusieurs milliers de personnes ont été placés devant une machine. Celle-ci présentait une lumière qui s’allumait et s’éteignait soit à droite soit à gauche. En fonction du côté allumé, les personnes devaient pousser sur un bouton qui indiquait si la lumière s’allumait à droite ou à gauche. En comparant les résultats du temps de réaction des différentes personnes testées, ils ont conclu que le temps de réaction de l’humain diminuait en rapidité (50 millisecondes en une génération).

Le psychologue te Nyjenhuid compare notre intelligence à la vitesse à laquelle notre cerveau fonctionne. Nous serions donc moins intelligents que les humains du 19ème siècle, siècle des grandes inventions. Eux, à leur époque, pensaient aussi être moins intelligents que les personnes ayant vécu avant eux (Grèce antique).

Le paléoanthropologue Hublin pense qu’il est naïf de ne pas corréler la dimension de la boîte crânienne avec l’intelligence. Les hommes de Cro-Magnon ayant une boîte crânienne d’un volume plus élevé auraient donc eu une intelligence supérieure à la nôtre. Par contre l’intelligence, selon Hublin, n’est pas identique à l’intelligence actuelle. En fonction du milieu dans lequel il vit, l’homme s’adapte et développe en fonction le type d’intelligence. Cette intelligence n’est donc pas mesurable en cm3.

La mesure de l’intelligence est pourtant quelque chose que l’être humain désire faire depuis toujours. Évaluer l’intelligence, comparer les intelligences entre elles…

Binet pour ce faire a élaboré un outil de mesure d’intelligence ; le test de quotient intellectuel (QI). Au départ de l’observation de ses enfants, Binet s’est interrogé sur l’évaluation du raisonnement, de la compréhension et de la mémoire.

L’évolution de l’enfant passe par différentes étapes ; l’énumération (3 ans), la description (entre è et 8 ans) et l’interprétation (à 12 ans).

Le premier test que Binet mettra au point mettra en rapport l’âge de la personne et son âge mental. Le résultat multiplié par 100 et déterminera le Q. I. de la personne évaluée.

Le test de QI a évolué depuis sa création. Aujourd’hui même, internet nous le propose. La difficulté est l’interprétation des résultats, car seul un chiffre ne peut représenter notre réelle intelligence.

L’évolution s’est également opérée au travers de nos générations quant aux résultats des tests. En effet, le politologue Flynn explique que depuis 60 ans, les résultats progressent en moyenne vers un QI de plus en plus élevé. Mais ces résultats sont à évaluer sur plusieurs générations, et pas avec un laps de temps à court ou moyen terme.

L’entraînement du cerveau permet aussi de faire évoluer notre intelligence. En effet, on a remarqué que des enfants scolarisés ont un QI moyen supérieur de 1 ou 2 points par rapport à des enfants non scolarisés. Mais cette évolution pourrait aussi être plafonnée par une école qui ne se développe plus vraiment dans son approche.

À une certaine époque, l’être humain pensait que dans le cerveau résidait aussi le centre de l’intelligence. Par la suite les chercheurs ont découvert que le cerveau était composé de différentes parties reliées entre elles et étaient actifs. Au plus l’activité est élevée, au plus les résultats des tests de QI diminuent. D’une certaine manière, les tests montrent qu’au moins le cerveau fait d’efforts au mieux est les résultats des tests.

Les zones du cerveau travaillent en collaborant entre elles en interaction pour la résolution de tâches ou de problèmes, mais il n’est pas encore clair de quelle manière cette interaction se fait.

Du point de vue biologique, le cerveau est composé de matière grise, de matière blanche. Les 15 % de neurones sont entourés de gliales qui fabriquent la myéline. Les neurones sont nourris et contrôlés par les astrocytes (cellule gliale). Celles-ci réagissent en cas de blessure. Joueraient-elles un rôle dans l’intelligence ? Il est un fait qu’Albert Einstein en possédait plus que la moyenne des êtres humains.

D’ailleurs, une expérience sur des souris auxquelles des astrocytes humains ont été implantés dans le cerveau a montré que non seulement les astrocytes se sont développés fortement en prit toute la place dans le cerveau de l’animal, mais que par ailleurs, suite à cela, les souris réfléchissaient beaucoup plus rapidement lors du test du labyrinthe.

Alors qu’à une époque l’humain pensait que l’intelligence était héréditaire et donc influencée par les gênes, nous pensons aujourd’hui que l’environnement est aussi un facteur qui joue sur l’intelligence.

Il est un fait que plusieurs types d’intelligence existent, et une personne peut exceller dans un certain type d’intelligence et pas dans l’autre. Cela est dépendant des stimuli que nous recevons combinés à la créativité.

D’ailleurs c’est ce que Binet a fait lors de l’élaboration du test de QI, se baser sur ses connaissances et y combiner la créativité.