Table des matières
Consignes
1. Vision des différents chapitre du cours sous format vidéo et répondre au questionnaire de chaque vidéo (online via classroom).
2. Réalisation d’un screencast faisant suite aux différents chapitre théorique. Le screencast a pour objectif d’expliquer un outil numérique pour un public ciblé au choix, au travers d’un scénario pédagogique dont la pertinence doit par la suite être analysée suivant un modèle au choix vu au cours.
1. Réponses aux questions online des différents chapitres du cours
Chapitre 1 :
Chapitre 3 : En minimum 10 lignes, merci de vous positionner par rapport à cette phrase. Évidemment, n’oubliez pas dans quel cours vous êtes pour traiter le sujet adéquatement.
La période du Covid a totalement révolutionné non seulement l’emploi mais aussi l’école et son approche par rapport à l’enseignement et à l’apprentissage. L’école, l’enseignant, doit actuellement réussir au travers de l’outil numérique (et donc plus de vive voix) à accrocher l’élève, le motiver et lui faire partager le plaisir de l’apprentissage pour qu’il continue à progresser. L’écran enlève l’aspect humain et la compréhension de l’humain. Comment fait l’enseignant à évaluer si l’élève n’a pas compris la consigne, la matière, n’a pas eu le temps , n’a pas eu envie, est en décrochage et le pourquoi il l’est. L’orthopédagogue aura à son tour, de plus en plus de travail. Non seulement pour les enfants qui ont des troubles d’apprentissages et des difficultés majeures (ou mineures, à voir) avec l’apprentissage au travers du numérique, mais aussi pour aider les enfants en décrochage scolaire. Ne serait-il dès lors pas intéressant d’utiliser l’outil numérique (d’en faire une habitude) pour communiquer entre les différents acteurs (parents, enseignants, orthopédagogue et élève) afin de, non seulement partager les expériences trucs et astuces, mais aussi pour développer la communication et la compréhension de l’autre?
Chapitre 4.1 :
Software (logiciel) :
Le cartable fantastique : outil utile à l’enseignant pour modifier et adapter des supports numériques utilisés en classe pour permettre les aménagements raisonnables ou faciliter l’accès aux différents supports
Rapid typing : software typiquement utilisé par des dyslexique ou dysorthographique. Il permet à l’enfant d’écrire plus facilement (proposition de mots en lettes et pictogramme) dès que l’enfant commence à taper les premières lettres du mot
Hardware (outils, matériel numérique) : l’Ipad, que l’orthopédagogue pourra avoir dans ses outils avec différents logiciels qui pourront aider l’enfant ayant des troubles d’apprentissage.
Chapitre 6 : https://classroom.google.com/u/0/c/NDE5NjI4NjUyMTJa/a/NDE5NjI4NjUyMzNa/details
2. Chapitre X : Réalisation de mon screencast
Dans le cadre d’une remédiation pour une enfant de 10 ans ayant des troubles d’apprentissage dyslexique, l’orthopédagogue, en concertation avec le corps professoral, l’apprenant et sa famille et les professionnels de l’équipe pluridisciplinaire, à décider d’introduire un aménagement raisonnable supplémentaire, la possibilité d’utiliser une tablette en classe ou un ordinateur avec un logiciel facilitant l’écriture et la lecture. Il s’agit du logiciel Lexibar.
Texte du screencast:
Le travail pour le portfolio du cours d’éducation et de ressources aux TICE et multimédias adaptés, il m’a été proposé de réaliser un screencast faisant suite aux différents chapitres théoriques. Le screencast a pour objectif d’expliquer un outil numérique pour un public ciblé au choix, au travers d’un scénario pédagogique dont la pertinence doit par la suite être analysée suivant un modèle au choix vu au cours. Étant donné que je m’oriente dans mon stage vers un public de jeunes qui ont des troubles d’apprentissages « dys », j’ai choisi de présenter un outil qui pourra aider les enfants et les jeunes tant à leur domicile qu’à l’école pour la lecture et la rédaction de texte. Il s’agit de Lexibar. Cet outil pourra être particulièrement intéressant pour les enfants dyslexiques. Il peut également être utilisé par les personnes étant dysorthographique, dysphasique, dyspraxique ou mêmes TDA/H. Cet outil permet d’apporter une aide dans la rédaction de texte et dans l’orthographe.
Mon scénario pédagogique consiste donc à aider un enfant dyslexique à écrire un texte lisible avec une orthographe correcte par l’intermédiaire d’un outil numérique, le logiciel Lexibar et de comprendre en quoi et où cet outil pourra être utile à l’enfant ou au jeune (dans mon cas de figure).
Avant de présenter l’outil en tant que tel, je ferai un rapide aperçu du trouble dyslexique et des difficultés rencontrées par l’individu.
Dans un deuxième temps je présenterai le logiciel Lexibar, en l’analysant quant à ses qualités et ses défauts, ainsi que l’usage orthopédagogique que ce logiciel permet de développer.
La troisième étape consistera à vérifier la pertinence de mon choix grâce à l’analyse du modèle TPACK.
Le trouble dyslexique a une origine neurologique. Il est spécifique à l’acquisition de la lecture et de l’orthographe. L’individu dyslexique éprouve des difficultés persistante et non guérissable dans l’apprentissage du langage écrit, et donc du décodage des mots. Cette difficulté de décodage se répercute également sur l’écriture et sur l’orthographe. Il existe trois types de dyslexies. La plus courante est la dyslexie dite phonologique. Elle se caractérise par la difficulté à analyser les mots, et à les reproduire de façon écrite en les orthographiant correctement. La reconnaissance phonème/graphème ne se fait pas correctement, l’automatisation de ces conversions graphèmes/phonèmes ne se fera pas. Il leur est aussi difficile de différencier et mémoriser des sons correspondants à des syllabes.
La dyslexique visuo-attentionnelle est un trouble de la perception visuelle qui entraîne des difficultés d’apprentissage notamment au niveau de la lecture et de l’écriture. Les caractéristiques visuelles des lettres ne sont pas reconnues et la position spatiale des lettres dans les mots n’est pas identifiée. La dyslexie mixte est un mélange des deux dyslexies citées précédemment.
Lexibar est un outil numérique qui permet de répondre à des difficultés de rédaction pour offrir à l’élève une chance équitable de réussite de la scolarité dans l’enseignement ordinaire (inclusif) et spécialisé. Le recours aux aides numériques (technologique) fait partie des programmes de la Fédération Wallonie Bruxelles pour les aménagements raisonnables dont l’enfant peut bénéficier tout au long de l’année scolaire et lors des examens.
Lexibar a été fondée par Francis Haynes dans le but d’aider les enfants atteints de troubles d’apprentissages comme son frère. Ce logiciel a été développé par Haylem Technologies au Québec (Montréal). Il s’agit d’un prédicteur de mots avec synthèse vocale qui se base sur le moteur phonétique et sur le moteur orthographique.
Cet outil a été développé avec 5 fonctionnalités hautement performantes.
- Le prédicteur de mots à correspondance phonétique, qui transforme une série de lettres en une série de phonèmes en proposant via le prédicteur les mots les plus pertinents.
- Le prédicteur de mots à correspondance orthographique qui suggère les mots en fonction des graphèmes utilisés.
- La synthèse vocale, qui permet à l’utilisateur d’entendre les mots écrits et suggérés afin de lui simplifier le processus de la relecture et donc de l’écriture. Il permet de lire tout texte en PDF ou tout texte présent sur internet. La lecture vocale peut se faire directement dans le document d’origine ou dans une fenêtre spécialement dédiée qui propose alors un accompagnement supplémentaire par le surlignage en couleur de la lecture.
- La fonction d’aide des illustrations qui à l’aide de dessins intervient pour faciliter le choix du mot désiré dans la liste de mots proposée par les prédicteurs de mots. Cette fonction intervient aussi pour améliorer la compréhension de la lecture.
- Le système de coloration du vérificateur d’orthographe, qui détermine si le mot est correctement orthographié, s’il est écrit de manière phonologique ou s’il est simplement mal orthographié. Lorsque le mot est correctement orthographié, il passe en vert, en bleu s’il est phonétiquement correct ou en rouge lorsqu’il est mal orthographié. Il suffit alors de le corriger par un seul clic.
Dans son répertoire, Lexibar rassemble plus de 800 000 mots, 2000 illustrations, est utilisable pour la langue française et anglaise avec 21 synthèses vocales différentes, propose un repère visuel constant lors de l’écriture et un suivi dynamique des mots mis en couleur de pendant la lecture. Lexibar propose deux modes d’affichage, le classique et le spécialisé. Ce dernier intègre entre autres une police de caractère adaptée aux individus dyslexiques.
L’outil est disponible en version pour Android et pour Mac, ainsi qu’en version IOS (iPad, qui nécessite alors un ajout d’un clavier).
Le point hautement négatif de ce logiciel est le prix exubérant de son achat qui varie entre 229 et de 275 € pour 2 installations. Un possibilité de téléchargement gratuit à l’essai d’une version allégée pour étudiant ou professionnels de la santé est disponible, sur 30 jours ou un an, mais en fin de compte, s’il faut une utilisation quotidienne et régulière avec toutes les 5 fonctionnalités, la seule option est l’achat. Des offres sont disponibles pour les étudiants en logopédie et ergothérapie et des licences gratuites d’un an renouvelable pour les enseignants et thérapeutes, en remplissant la demande sur le site et d’y ajouter l’attestation de la fonction. La société Haylem Technologies prête des licences aux professionnels et aux commissions scolaires pour développer des partenariats afin d’aider le plus d’élèves possible, et continue, grâce à des collaborations avec des orthopédagogues et des conseillers pédagogiques de démontrer l’utilité de l’outil dans les cas de trouble d’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
Après avoir mis en avant les fonctionnalités de ce logiciel, ses aspects positifs et négatifs, j’aimerais maintenant mettre en avant les avantages et les usages orthopédagogiques de cet outil. Il va permettre à l’enfant dyslexique de contourner ses difficultés et de gagner en rapidité et en autonomie dans la lecture et dans la rédaction de texte. Il pourra avoir cette autonomie dans tous les lieux qu’il fréquente, est parti du moment où il possédera un pc ou une tablette avec le logiciel installé. La lecture ne sera pas uniquement facilitée pour des textes scolaires remis par les enseignants, mais aussi tout type de texte online, qu’il trouve sur internet. Cette facilité permettra à l’élève d’être indépendant dans un monde scolaire, mais aussi, dans son univers quotidien hautement connecté. La fatigue de la lecture sera réduite, car l’effort du décodage sera nettement moins requis, si pas totalement annulé.
Au bénéfice de la compréhension du texte.
Étant donné que la vitesse de la lecture sera favorisée et sa rédaction facilitée, l’enfant pourra être au même niveau que ses pairs en lui réduisant les échecs consécutifs, les regards du « différents », la perte de confiance en soi et tous les aspects socio-psychologique qu’une dyslexie peut entraîner.
Le rôle de l’orthopédagogue est non seulement, après en avoir défini le besoin, de proposer aux parents et à l’enfant le logiciel selon la version le moins coûteux, mais aussi, et surtout d’aider l’élève à utiliser l’outil de manière efficace et spécifique à ses besoins afin de parvenir à le rendre totalement autonome dans son utilisation. Par la même occasion, l’orthopédagogue pourra travailler la confiance en soi au travers de progrès et de réussite liée à l’utilisation de l’outil.
La troisième étape de mon screencast s’intéresse à la justification de mon choix de logiciel au travers du modèle TPACK créé par Punya Mishra et Matthew Koehlert en 2016.
Ce modèle comporte 3 pôles en interaction : les connaissances technologiques, les connaissances pédagogiques et les connaissances du contenu donc les savoirs (les compétences). En fonction du contexte, qui est différent pour chacun (par exemple les différentes écoles avec les différents types de pédagogies), les 3 pôles fonctionnent en interaction.
Mon scénario pédagogique propose le contexte d’un enfant dyslexique fréquentant une école d’enseignement général ordinaire en inclusion.
Le pôle du contenu est celui de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
Le pôle technologique est celui du logiciel Lexibar utilisé par l’enfant en difficulté de lecture et de rédaction.
Le pôle pédagogique est celui de l’enseignant ou de l’orthopédagogue qui doit se mobiliser pour apprendre à l’enfant la lecture et l’écrit en palliant aux difficultés rencontrées afin d’être efficace. Dans mon cas, l’orthopédagogue (plutôt que l’enseignant qui à mon sens n’a pas ce rôle dans ses compétences) devra apprendre à l’enfant comment utiliser l’outil, afin de devenir autonome, outil qu’il pourra aussi utiliser en classe sur un PC ou une tablette.
Le lien entre la pédagogie et la technologie sera l’outil numérique Lexibar. Celui-ci permettra de lier l’apprentissage de la lecture et de l’écriture avec un outil technologique.
Le lien entre la pédagogie et le contenu (les savoirs), est d’apprendre ou d’améliorer la lecture et l’écriture en aidant l’enfant à utiliser un outil qui vise à contourner ses difficultés, dans ce cas-ci Lexibar.
Le lien entre le contenu et la technologie est la progression de l’amélioration en lecture et en écriture au travers d’un outil numérique.
Le lien qui unit les 3 pôles est le fait de permettre à l’enfant dyslexique d’améliorer et de faciliter ses compétences en lecture et en écriture grâce à l’utilisation d’un outil numérique. Cet outil sera l’approche pédagogique, car il représente le moyen utilisé pour aider l’enfant à contourner ses difficultés.
En conclusion j’ajoute que Lexibar est un des outils numériques proposé par la Fédération Wallonie Bruxelles et donc accepté sans demande préalable lors des examens.
Avec une invention numérique, l’enfant dyslexique dans notre monde ultra connecté d’aujourd’hui aura la possibilité d’être aussi performant que ses pairs de manière autonome afin de lui permettre d’être un citoyen avec les mêmes chances dans un futur professionnel. Il ne se démarquera plus par sa difficultés mais bien par des compétences personnelles qu’il aura pu développer comme un élève lambda.