Méthodologie des apprentissages de base

Prof N. Genard

Table des matières

 

1. Consignes

2. Introduction

3. Collecte d’informations

3.1 Introduction — démarche de la collecte de données

3.2 Interview d’Attila

3.3 Interview de Vanessa, mère d’Attila

3.4 Interview avec l’enseignant d’Attila ; Mr. Connor

4. Les méthodes de lecture

5 Identifications de la méthode d’enseignement/d’apprentissage

 

1. Consignes

 

1. Collecter diverses données sur une méthode d’apprentissage de la lecture

soit par :

la visite d’une classe de 1ère primaire.

Faire des photos des affichages, des référentiels, des cahiers des élèves, de leur manuel ; interviewer l’enseignant sur sa méthode d’apprentissage de la lecture.

soit par:

la rencontre d’u enfant scolarisé en 1ère primaire et de ses parents

Faire des photos de ses cahiers, de son éventuel manuel ; l’interviewer sur comment il apprend à lire à l’école ; comment fait « madame ou monsieur » ? Interroger ses parents sur ce qu’ils savent de la méthode d’apprentissage de la lecture mise en œuvre à l’école. Quel rôle jouent-ils en tant que parent dans cet apprentissage ?

 

2. Rédaction d’un travail individuel :

  • Introduction portant sur votre démarche de collecte de données
  • Présentation de la collecte de vos données (photos, vidéos, interview, copies de cahier, de manuels, etc).
  • Identification de la méthode d’enseignement/d’apprentissage de la lecture avec justification brève
  • Élaboration d’une analyse critique de la méthode sur base des différents concepts vus au cours.

 

 

2. Introduction

Le cours de méthodologie des apprentissages avait comme focus l’apprentissage de la lecture par le jeune enfant (entre 5 et 7 ans).

Nous avons parcouru l’acquisition de la lecture en analysant le système de lecture à double voie (Colthaert 1978). Selon Colthaert il y a deux façons de lire un mot écrit selon deux voies de lecture du point de vue cognitif.

La voie d’adressage (ou lexicale) et la voie d’assemblage (ou phonologique).

La voie d’assemblage passe par 6 phases. Elle est plus lente et s’occupe de lire les nouveaux mots.

  • L’analyse visuelle est faite par notre cerveau
  • La segmentation graphique, pour ensuite faire la correspondance graphème (dessin de la lettre ou d’un ensemble de lettres) — phonème (son)
  • La fusion phonémique (assemblage des sons)
  • Le tout est enregistré dans le tampon phonémique (mémoire qui stocke les mots entendus)
  • Le mot pourra à présent être prononcé.

La voie d’adressage est plus rapide, il s’occupe des mots déjà connus (connaissance globale). Le mot est connu après avoir été lu entre 5 et 7 fois. Il y a 3 phases.

  • Le passage par le lexique orthographique (dictionnaire orthographique où sont stocks tous les mots connus écrits). Celui-ci doit être précis, car une représentation partielle du mot entraînera automatiquement un problème dans l’orthographie du mot.
  • Passage par le lexique sémantique (ce lexique répertorie le sens du mot). Le mot pourra aussi être compris par le contexte dans lequel il est placé
  • Passage par le lexique phonologique (ce lexique enregistre le son du mot).

 

Chez l’enfant il y aurait selon le modèle de Uta Frith (1985) 3 stades dans l’apprentissage de la lecture.

Le premier stade est le stade logographique. Il s’agit de la part de l’apprenant d’une reconnaissance globale d’indices visuels (ex-logo, couleurs, type d’écriture) sans que l’orthographe du mot soit comprise.

Le deuxième stade est le stade alphabétique. Celui-ci permet de développer la capacité de lecture grâce à l’écriture. À l’aide de la décomposition du mot en graphème et phonème, il automatisera les liens entre cette forme visuelle et sonore. La prise de conscience phonologique est extrêmement importante. L’apprenant repère des unités de segmentation différente, inférieure au mot (par exemple les rimes, syllabes, phonèmes) qui va lui permettre de comprendre la relation entre le langage parlé et le langage écrit. Il convertira dans cette phase les graphèmes en phonèmes.

Le stade alphabétique sollicitera fortement la mémoire de travail, la lecture est lente, car elle est décomposée. Mais son aspect analytique aidera à la construction de représentations précises du lexique orthographique.

Le dernier stade et le stade orthographique. C’est pendant ce stade que l’enfant construit ses représentations orthographiques par la rencontre répétée du mot. Après que l’apprenant soit passé par le stade orthographique, il est capable de reconnaître un mot dans sa globalité en formant son lexique orthographique. C’est alors que, lors de la rencontre de ce même mot, l’enfant ne passera pas plus par la voie d’adressage, mais il pourra utiliser la voie plus rapide d’assemblage.

Après avoir compris ces éléments techniques d’apprentissage de la lecture, nous avons abordé lors du cours le développement de la conscience phonologique, les correspondances graphèmes-phonèmes et les différentes méthodes d’apprentissage de la lecture actuellement « sur le marché » et utilisée selon les écoles en Belgique.

Afin de bien comprendre cette complexité dans l’apprentissage de la lecture et le chemin utilisé en fonction des différentes méthodes utilisées par les écoles, il nous a été demandé pour le travail du portfolio de prendre un exemple concret d’apprentissage de la lecture dans une classe de 1re primaire d’une école belge.

 

 

 3. Collecte d’informations

 

 

 

 

Attila lit – vidéo

 

3.1 Introduction — démarche de la collecte de données

Afin de collecter les informations nécessaires, je me suis tournée vers une enfant d’une amie, Attila[1], qui fait sa 1re primaire en cette année académique à l’école communale du Centre scolaire du Blankedelle à Auderghem.

Je me suis rendue chez lui pour que lui m’explique comment il apprend à lire et pour interviewer sa mère sur sa vision du rôle du parent dans l’apprentissage de lecture de son fils.

Par la suite, j’ai également pris rendez-vous avec son enseignant, M. Connor[2], qui m’a reçu dans sa classe, et que j’ai pu interviewer avec des questions préparées à l’avance.

 

3.2 Interview d’Attila

Attila m’explique qu’en classe il utilise un livre (Taoki – photo 1), qui est un manuel scolaire, et qu’il possède aussi un cahier de son (photo 3) et un cahier de lecture (photo 2). Il apprend à l’école les lettres de l’alphabet avec les alphas. Il y a des leçons dans le livre Taoki qu’il lit en classe et parfois il doit aussi lire une leçon en devoir à la maison.

Le manuel d’apprentissage de lecture Taoki

 

Dans Taoki, il y a différents exercices dans une même leçon qui travaille une lettre en particulier[3] : (photo 4 et 14)

  • Reconnaissance auditive du son d’une lettre dans une liste de mots (exemple avec la lettre « A ». L’enseignant lit tomate, et l’enfant dit si oui ou non il entend le son « A »).
  • Lecture des syllabes (la lettre travaillée accrochée à une deuxième lettre [exemple avec la lettre « R », l’exercice consistera à accrocher le « R » à d’autres lettres tel le « A » = Ra ou Ar, tel le « I » = Ir ou Ri, etc.] (photo 5)
  • Lecture de mots (indication des syllabes en dessous des mots). Travail de lecture sur des mots orthographié correctement où l’enfant retrouve les mêmes syllabes qu’il a travaillé précédemment (exemple Ra, Ar, Ir, Ri = un rat, un ara, un art, un riz).
  • Lecture de phrases reprenant les mots vus précédemment et en ajoutant un mon « outils » qui est repris sur la même page de la leçon, du type nom propre, un pronom personnel, un verbe (exemple Hugo rit, il rit, il ira, il y a un rat, un rat a ri).

Il y a aussi des exercices à faire dans les cahiers ou il faut retrouver les sons des lettres dans des mots imagés (par exemple pour chat il y a le dessin d’un chat), des exercices où il doit reconnaître et entourer la lettre dans une série de lettres écrites en majuscule, minuscule, en imprimé ou en attaché. Et il y a aussi des exercices ou il doit entourer la même lettre en la retrouvant dans une liste de mots (photo 6).

En avançant dans le manuel, les exercices se compliquent. Plusieurs lettres sur la même page avec des mots qui reprennent toutes ces lettres (par exemple O, R et L – photo 7), des sons complexes (par exemple dr ou tr — fr ou vt – photo 8) des textes scolaires qui reprennent les mots déjà vus (par exemple La grosse faim de p’tit bonhomme – photo 9 et 10), et des textes non scolaires (par exemple un bébé à sang-froid – photo 11 et 12).

À la suite de certains apprentissages, nous retrouvons également des pages de révisions (photo 13).

Les cahiers de lecture et de sons d’Attila sont des supports à l’apprentissage. Ils reprennent des avec la méthode des alphas les lettres.

Le cahier de sons

Le cahier de sons est un cahier composé par l’enseignant. Y sont collées des fiches d’exercices essentiellement phonétiques de la méthode des Alphas, lettre par lettre.

Les fiches sont composées de la manière suivante :

Chaque lettre est accompagnée d’une image de la lettre sous forme d’un personnage, qui, selon l’histoire de la lettre Alpha, raconte son histoire afin de former le son de la lettre oralement. Tout comme dans le manuel Taoki, une série d’images est représentée sur la page, ou l’enfant doit entourer les mots dans lesquels il entend le son de la lettre [par exemple la lettre « R » = le robinet. Image de la princesse, chameau, drapeau, lion, carotte, armoire, etc.]. Cet exercice travaille l’oralisation du son de la lettre (photo 13 et 16).

Un deuxième exercice repris sur la fiche de la lettre est aussi un exercice oral ou l’enfant doit cocher le nombre de cases en fonction du nombre de fois que la lettre est entendue dans le mot de l’image représentée [par exemple pour le « R », renard ; l’enfant coche 2 cases, grenouille ; l’enfant coche 1 case].

Le dernier exercice qui se trouve sur la page de la lettre est un exercice de reconnaissance visuelle du graphème. Différentes lettres de l’alphabet sont représentées, en majuscule, minuscules, en imprimé et en attaché. L’enfant doit entourer toutes celles qui correspondent à la lettre travaillée sur la page (donc par exemple les « R »).

Le cahier de lecture

Le cahier de lecture est aussi un cahier composé par l’enseignant. Y sont collées des fiches avec des exercices de lecture de différentes lettres, inscrites sur le haut de la fiche (par exemple A, I et Y). Il propose des exercices de reconnaissance visuelle de graphèmes (photo 14).

Le premier exercice consiste à lire les lettres reprises sur le haut de la page écrite minuscule, ensuite en majuscules et ensuite majuscules et minuscules mélangées avec des graphismes différents (par exemple a,i, a, y,a, a, a,i, i, y, i, a).

Le deuxième exercice consiste à oraliser l’image représentée et de signaler ou non la présence d’une des lettres étudiées sur la page (par exemple cartable, farde, arbre…)

Le 3e exercice proposé est la lecture de mots écrits avec des graphismes différents, en majuscules ou en minuscules ou les lettres étudiées sur la page s’y retrouvent (par exemple avion, camion…).

L’enfant se familiarise avec ces exercices visuellement aux graphèmes différents que peut avoir une même lettre.

 

Ceci sont les supports essentiels que Attila utilise pour l’apprentissage de la lecture. Il m’explique qu’en classe Monsieur fait aussi beaucoup d’exercices sous forme de jeu où il faut reconnaître des lettres, lire des phrases, des syllabes.

Le journal de classe

L’apprentissage de la lecture se fait en classe majoritairement. En regardant dans le journal de classe d’Attila, on y lit qu’il y a aussi quelques fois un travail de lecture à faire (exemple lire Taoki p. 8 et 9, lire dans le cahier jaune de lecture la page avec a, i et y). Il y a aussi des exercices de graphisme (par exemple écrire a et i, mais cela s’applique à l’apprentissage de la lecture et ne nous occupe pas dans cette analyse – photo 15)

J’ai demandé à Attila s’il voulait me montrer son exercice de lecture dans la manuel Taoki[4]. En voici la vidéo (lien n°17)

 

3.3 Interview de Vanessa, mère d’Attila

 

Par la suite j’ai interrogé la mère sur son point de vue quant au rôle qu’avaient les parents dans l’apprentissage de la lecture.

Vanessa[5] s’exprime ainsi. Le rôle qu’elle se donne comme maman est surtout de faire aimer la lecture à l’enfant. Il est essentiel pour elle que l’enfant ait une approche positive pour cet apprentissage, et qu’il y éprouve du plaisir. Le plaisir de découvrir le monde de l’écrit qui lui ouvre la porte vers un nouvel univers. Elle soutient l’enfant dans son apprentissage scolaire en faisant les devoirs avec lui, en le félicitant, en le questionnant sur ce qu’il a appris à l’école aujourd’hui, etc. Mais elle travaille également le côté ludique de la lecture avec de petits challenges (retrouve les lettres apprises à l’école sur l’étiquette de la boîte, etc.

Vanessa s’implique beaucoup comme maman dans l’apprentissage scolaire d’Attila. Il est à signaler que le frère aîné d’Attila (10 ans) a eu un parcours scolaire chaotique. Après une scolarisation en néerlandais, où l’enfant a toujours été aidé de manière cachée par les enseignants, les parents ont découvert en 4e primaire que l’enfant ne savait pas lire correctement. Un choc émotionnel, une incompréhension, un parcours de professionnels [logopède, tests cognitifs, etc.] et une recherche d’information difficile d’accès ont abouti à une scolarisation du frère en type 8, avec un niveau scolaire de 1re primaire.

Cette expérience a conscientisé Vanessa quant aux troubles d’apprentissages, et, je pense, a mené à une attention particulière et un investissement profond de la mère auprès d’Attila dans son apprentissage scolaire en général.

 

3.4 Interview avec l’enseignant d’Attila ; Mr. Connor

 

Afin de parfaire la collecte d’information, je me suis rendue dans la classe d’Attila pour interviewer son enseignant, M. Connor, et prendre des photos des supports accrochés sur les murs de la classe de 1re primaire. Il faut savoir que dans cette petite école communale d’Auderghem, les enfants restent avec le même titulaire, et dans la même classe, pendant deux années consécutives. Les supports affichés sont donc des supports qui aident les enfants de 1èere et de 2e primaire, utilisés par l’enseignant et par les élèves en fonction de leurs besoins et de la matière abordée (photo de a; à h.).

Je me suis limité à prendre des photos de supports de lecture abordés en 1re primaire, ainsi qu’une photo générale de la classe.

Avant le rendez-vous, j’ai composé un questionnaire, que j’ai envoyé à M. Connor au préalable afin qu’il puisse se préparer à l’entrevue.

Mes questions portaient essentiellement sur la méthodologie d’apprentissage de lecture utilisé en classe.

Avec l’accord de M. Connor, j’ai enregistré l’interview sur le dictaphone [cf. ci-dessous].

Pour ne pas retranscrire l’intégralité de l’entretien, j’ai repris dans le questionnaire ci-dessous les éléments de réponses de M. Connord avec l’indication de la minute/seconde dans l’enregistrement correspondant à la question (voir le lien Interview avec Mr. Connor).

 

Questionnaire et éléments de réponse de Mr. Connor, enseignant de 1ère primaire, quant à sa méthodologie d’apprentissage de la lecture

Interview du 5 octobre 2020

 

 

Pourriez-vous vous présenter en tant qu’enseignant? Interview à 0,00 min

Mr. X. Connor

 

 

Depuis combien de temps enseigner vous? Interview à 0,00 min

Depuis 25 ans

 

 

Dans quelle(s) école(s)/années scolaires avez-vous enseigné jusqu’à ce jour? Interview à 0,00 min

Essentiellement au Centre scolaire du Blankedelle, dans le premier degré en primaire.

 

 

La méthode d’apprentissage de lecture a-t-elle changée dans une même école dans le temps / dans les différentes écoles? Interview à 0,22 min

Au début de la carrière : utilisation d’une méthode dont il ne se souvient pas du nom plutôt syllabique.

Par la suite utilisation de 2, même 3 différentes méthodes globales en accord avec la syllabique ; donc une méthode mitigée.

Depuis cette année utilisation purement syllabique qui se base sur les alphas. Elle s’appelle la méthode avec le manuel Taoki.

 

 

Qui, selon vous, détermine la méthode d’apprentissage de la lecture? Interview à 1,08 min

La fédération Wallonie-Bruxelles, le pouvoir organisateur, la direction de l’école, le professeur ou autre :

Pas le professeur, il n’est pas certain si le choix se fait par la direction ou le pouvoir organisateur.

 

 

Que pouvez-vous me dire sur la méthode d’apprentissage de la lecture que vous utilisez en classe cette année? Interview à 1,27 min

La méthode Taoki se base sur la syllabique et fait un tout petit peu appel à la globale (90% – 10%). Mr Connor agrémente cette méthode avec de la gestuelle. Il s’agit d’intégrer pas seulement visuellement mais aussi physiquement les lettres. Les élèves devront faire le geste de la lettre pour aider à sortir le son. Pour les lettres difficiles (son court), Mr. Connor aide également en expliquant aux élèves comment positionner la langue, la dentition, la bouche etc. afin que les élèves puissent mieux comprendre comment faire le son de la lettre.

 

 

Le départ de la lecture se fait-elle à partir d’une lettre ensuite d’une syllabe, ensuite d’un mot (méthodes synthétiques ou dites phonémique), ou à partir du sens du mot (méthodes analytiques ou dites globales)? Interview à 3,02 min

Syllabique

 

 

Le travail sur la lettre est-t-elle précédée par une mise en scène du mot par une phrase illustrée? Interview à 3,17min

Le départ se fait avec des mots « prénom ». A ces prénom (déjà bien intégré), il associe les dessins d’une lettre qu’il veut travailler (par exemple le S, donc le prénom Louis, Oscar..). Il regroupe tous les prénoms comportant cette lettre (ici donc le « S »). Les enfants doivent rechercher la lettre dans le mot « prénom ». en regardant le mot « prénom » ainsi que le dessin de la lettre. A partir du moment où les enfants ont découvert la lettre, Mr. Connor commence sa leçon sur la lettre.

 

 

Comment travaillez-vous le phonème? Par oral, par écrit, dans quel ordre? Interview à 3,56 min

Mr. Connor commence le travail du phonème par l’oral.

Il faudra ensuite le reconnaître visuellement pour l’écrire à la fin dans le cahier d’écriture.

Donc l’apprentissage se fait oralement, ensuite visuellement ensuite travail graphique.

 

 

La distinction entre phonème (son= o) et graphème (écrit= o, eau, au) est-elle le point de départ de votre apprentissage de la lecture Interview à 4,30 min

Oui et non. Il commence par travailler le son oralement. Dès que l’apprentissage oral est fait, il écrit les différentes graphie du son possible (donc par exemple O, eau, au…)

 

 

Dans quel ordre travaillez-vous l’écrit et l’oral? Interview à 5,07 min

Sens                            3

Déchiffrage                 2

Oralisation                  1

 

 

A partir de quel moment introduisez-vous la phrase Interview à 5,20 min

Lorsque les mots sont connu, lorsque les lettres sont connues (toutes – certaines), lorsque les sons sont connu, autre :

Très rapidement. A partir du moment ou un capitale de lettre sera connu, Mr. Connor commencera à introduire des petites phrases. Ceci pour chercher les sens. Donc il bifurque sur une méthode qu’il appelle globale pour appliquer le sens au mots.

 

 

Comment travaillez-vous les sons? Interview à 5,55 min

De la même manière que les lettres. C’est le même cheminement (oral, visuel, graphique).

 

 

Auquel des deux éléments suivants accordez-vous votre priorité? Interview à 6,15 min

L’oral, ou l’écrit

Plutôt à l’oral

 

 

Travaillez-vous l’oral et l’écrit en fournissant des supports d’outils? Si oui lesquels? Interview à 6,27 min

Des outils fait par Mr. Connor. Il y a le paysage (lettre écrite sur un fond de paysage, terre, herbe et ciel) qui permettra d’écrire la bonne taille des lettres dans les rails. Il y a aussi un modèle avec les lettres et les chiffres plastifié qui reprend du point de vue de la graphie le bon mouvement à faire pour écrire (sens à suivre).

 

 

Construisez-vous des supports d’outils à la lecture et/ou à l’écriture avec les enfants en classe? Interview à 7,14 min

C’est Mr. Connor qui fabrique les outils et les présentent aux enfants en classe.

 

 

Introduisez-vous une dimension sociale et affective à la communication écrite (l’enfant parle de soi)? Interview à 7,30 min

J’essaye, mais il ne fait pas du psycho affectif au départ de ses apprentissage. C’est trop tôt en 1ère primaire. En 2ème il demande parfois la rédaction de petit texte où les élèves doivent décrire ce qu’ils ont fait pendant leur week-end.

En 1ère primaire, il utilise le « petit poilu ». Il s’agit d’un doudou et du cahier du petit poilu avec un élève différent chaque weekend à la maison. Le lundi, au retour en classe, les élèves regardent le cahier du « petit poilu » où l’élève, ensemble avec ses parents, aura raconter sous forme de photos et de petits texte ce que l’élève a fait pendant le weekend. L’élève expliquera son weekend à la classe.

 

 

La construction de l’image de soi-même au travers de l’oral et de l’écrit vous semble-t-elle importante? Si oui pourquoi? Interview à 9,11min

L’oralisation est importante. D’ailleurs, chaque matin Mr. Connor fait la météo interne de chaque enfant (je suis plein soleil, arc-en-ciel, gris, pluvieux), afin de savoir comment est l’humeur de l’enfant et comment travailler avec lui pendant la journée. Par ailleurs, il interrogera l’enfant avec une humeur plutôt sombre afin que ce dernier oralise son sentiment et mette des mots sur son ressenti.

 

 

Comment travaillez-vous le sens du mot et ses associations (ex: mer – mère)? Interview à 10,06 min

L’image orthographique, l’image visuelle, l’image auditive

Il ne va pas traité les homophobes en 1ère primaire. Si le cas se présente, il traitera ceux-ci de manière visuelle.

 

 

Travaillez-vous une mémorisation visuelle du mot? Si oui comment? Interview à 10,39 min

Oui, pour quelques mots clé. Il s’agit de mots « outils » des mots de lien par exemple. Ils se retrouve toujours à la fin de la leçon du manuel Taoki, et facilite la lecture de phrases intelligentes (non « scolaire pures »).

 

 

Utilisez-vous un manuel d’apprentissage? Si oui lequel? Comment s’est fait son choix? Interview à 11,30 min

Oui, Mr. Connor utilise le manuel Taoki.

Une demande provenant des enseignants de maternelle / direction a été faite aux enseignants de 1ère année.

 

 

Travaillez-vous en parallèle avec le manuel d’apprentissage de la lecture et votre proposition de cours? Interview à 12,07min

Oui, non ?

Oui, Mr. Connor emploi le manuel et le complète par des apprentissages à lui.

 

 

Si vous utilisez un manuel d’apprentissage, quel en est son utilité? Interview à 12,07 min

Le manuel permet de suivre une ligne de conduite. Il permet également de ne pas « pondre » une méthode d’apprentissage. Par contre l’effet négatif est que l’on court après le manuel. Le manuel va très vite. Mr. Connor ne se voit pas faire toutes les leçon du manuel prévu pour avant les vacances de la Toussaint. Il va à son rythme, plutôt au rythme des élèves.

Le manuel est un outil de base sur lequel l’enseignant se calque pour compléter avec ses apprentissages.

 

 

Travaillez-vous par empreinte (vous expliquez et les élèves vous écoutent), par imitation (vous expliquez et montrez, les élèves regardent, écoutent et reproduisent) ou par conditionnement (division de la matière en petites unités d’apprentissages simples afin de faciliter la compréhension et l’exécution rapide des tâches)? Interview à 13,32 min

Le travail est un mixte d’imitation et de conditionnement.

 

 

Utilisez-vous le socioconstructivisme (vos élèves construisent leurs connaissances en lectures et à l’écrit au travers de problèmes qu’ils rencontrent et qu’ils doivent solutionner)? * Interview à 14,58 min

Non pas du tout, car l’enseignant se base sur le manuel Taoki.

 

 

Est-il, selon vous, important de privilégier pour l’apprentissage de la lecture une longue période de reconnaissance globale (sens du mot) dans des supports liés aux situations de vies que rencontrent vos élèves pour ensuite passer au déchiffrage et à l’oralisation? * Interview à 15,21 min

Non, l’apprentissage se fait ici dans le sens contraire, d’abord se fait l’oralisation et le déchiffrage pour ensuite passer au sens du mot. Mr. Connor n’a jamais fait de lecture fonctionnelle (donc où les élèves voient le mot dans sa globalité).

 

 

Connaissez-vous la méthode Freinet (classe coopérative où l’élève apprend à lire et à écrire dans les situations de la vie quotidienne et qui nécessitent la production, la communication et la diffusion via des textes provenant de supports différents tels textes libres, récits, documentaires, …)? Qu’en pensez-vous en tant qu’enseignant? Interview à 15,47 min

Mr Connor connait cette méthode, mais pas assez pour pouvoir en parler positivement ou négativement.

 

 

Considérez-vous le déchiffrage un frein à la lecture? Interview à 16,13 min

Cela dépend des enfants. Si l’enfant déchiffre à haute voix en coupant par lettre ou par syllabe, et que par la suite il reprend le mot et le lit d’un seul tenant , le déchiffrage n’est pas un frein, bien au contraire. L’effet recherché est la compréhension du sens du mot. Savoir le syllaber est un moyen technique.

 

 

Utilisez-vous dans votre système d’apprentissage un découpage syllabique par la constitution d’un lexique orthographique qui s’appuie sur des analogies et une signification sur les unités (dé = comme dé-faire, dé-coller / mont parce qu’il y a montagne, monter, monteur / et able parce qu’il y a collable, réparable..) ou par découpage syllabique (ex. dé-mont-able) Interview à 16,59 min

Mr. Connor utilise la syllabique pure, mais parfois, pour la compréhension il pioche dans le capital mot (ex. dans = même son que l’on retrouve dans maman).

 

 

Intégrez-vous d’emblée le sens (en fonction du contexte écrit) et le code (syllabation, déchiffrage)? Interview à 17,50 min

Oui le sens et le code sont directement intégré.

 

 

Avez-vous eu une formation sur les troubles d’apprentissage des élèves en âge d’écoles primaires? Interview à 16,13 min

Non, ni dans la formation d’enseignant, ni par la suite. De petites formation de 3 heures (journées pédagogiques) ont eu lieu mais ne permettent pas de palier à des troubles d’apprentissages pour les élèves.

 

 

Êtes-vous attentifs à la détection de ces troubles? Si oui comment? Interview à 18,17 min

Oui de plus en plus. Aidé par mon expérience d’enseignant, en essayant de ne pas écouter les commentaires des enseignants de maternelle pour pouvoir être vierge d’apriori. Si je pense qu’un élève a des troubles, il fait appel à l’équipe éducative, la logopède de l’école et demande au parent de faire un diagnostic.

 

 

Si vous pensez avoir détecté un trouble, quelle approche favorisez-vous (contact avec les parents, la direction, une équipe parascolaire – logopédie, orthopédagogue, neuropsychologue..) Interview à 19,06 min

Avant de contacter les parents, Mr. Connor profite des 8h/semaines d’aide octroyé par l’aide de remédiation (personne au sein de l’école qui, selon les besoins et les  demandes des professeurs, prend en charge un élève ou un petit groupe d’élève pour faire de la remédiation sur une difficulté précise). Par la suite (ou parfois en même temps) il contacte les parents en entretien pour leur parler de la difficulté de l’enfant et demande de faire des tests pour établir un diagnostic.

 

 

Si l’enfant a un trouble d’apprentissage diagnostiqué, mettez-vous en place des outils en fonction de ses besoins? Interview à 20,17 min

Oui. Il s’agit souvent de demande de la part de tiers (centre PMS, logopède..). Mr. Connor estime que c’est aussi son travail de travailler avec l’enfant individuellement en fonction de ses difficultés afin de pouvoir le faire progresser. Mais il n’y a pas beaucoup d’outils utilisés.

 

 

Si vous pensez avoir détecté un trouble mais que celui-ci n’est pas diagnostiqué, mettez-vous en place des outils pour cet élèves en fonction des besoins que vous remarquez? Interview à 20,07 min

Oui

 

 

Si des outils sont mis en place, les choix des outils est fait par: Interview à 21,19 min

Vous-même, l’équipe pluridisciplinaire, les parents, la direction ?

C’est un travail fait en commun avec l’équipe pluridisciplinaire et les parents. Les parents viennent rarement avec des outils ou des idées, mais si ils viennent, Mr. Connor ne s’y oppose bien sûr jamais.

 

 

Pour ces enfants, un suivi est-il mis en place? Si oui par qui? Interview à 21,49 min

Plutôt par l’équipe pluridisciplinaire et surtout aussi par Mr. Connor, car il suit l’élève « à la culotte » et peut donc intervenir de manière ciblée et au moment opportun.

 

 

A quel intervalle? Interview à 22,03 min

De manière quotidienne, par l’enseignant.

 

 

Voulez-vous rajouter quelques chose par rapport aux méthodes d’apprentissage de la lecture en générale et/ou au Centre scolaire du Blankedelle? Interview à 22 ,13 min

Il y a un réel soucis avec la rapidité que le programme d’apprentissage nous impose. Cela va trop vite.

 

 

 

4. Les méthodes de lecture[6]

Afin de bien comprendre les différentes méthodes d’apprentissage de lecture, je me propose de faire ici un petit résumé des différentes méthodes.

Les méthodes de lectures peuvent se diviser en deux classes principales, les méthodes synthétiques [ou phonémique] et les méthodes analytiques [ou globales]. Dans chacune de ces classes, nous pouvons différencier trois approches différentes.

 

Synthétique : méthode qui donne la primauté au signe. L’apprentissage se fait par le décode des mots.

 

Synthétique — syllabique : Le point de départ elle la lettre écrite [graphisme] ou orale [phonème]. À partir du moment où un capital lettre a été acquis, la méthode axe l’apprentissage sur le mot, ensuite sur la phrase, avec des unités de plus en plus grandes [exemple se => ser => servir].

 

Synthétique — mixte : L’apprentissage repose sur le même principe que la méthode synthétique, mais le départ se fait avec un travail syllabique par la mise en scène du mot dans une phrase illustrée [par exemple le manuel Léo et Léa dont nous avons parlé au cours].

 

Synthétique — phonique : Cette méthode fait la distinction entre le phonème (par exemple « O » et le graphème (par exemple O, au, eau). Le point de départ est un travail auditif phonétique du son, que l’on retrouve ensuite oralement dans un mot. Par la suite le son est retranscrit par les différents graphèmes possibles.

 

Globale : méthode qui donne la primauté au sens. L’apprentissage se met en avant l’écrit dans sa globalité, la compréhension du texte est travaillée par la visualisation et mémorisation des mots dans sa globalité.

 

Globale — interactive : Cette méthode aborde le sens et le code de manière intégrée. L’élève fera des activités des compréhensions du mot grâce à son contexte, et en même temps des activités se rapportant au code (syllabe et déchiffrage du mot).

 

Globale — naturelle : Cette méthode s’appuie sur l’expression écrite. L’enfant est acteur dans cette méthode. Il est producteur d’écrits, mais il découvre également des écrits dits « authentiques », liés au projet de classe, à la vie quotidienne. L’idée est d’associer une image orthographique (par exemple mer – mère) à une signification. La pédagogie Freinet utilise cette méthode d’apprentissage.

 

Globale — idéovisuelle (ou pédagogie de la voie directe ou orthographique) : Cette méthode se base sur l’affirmation que l’écrit est un langage visuel. Ce serait par le message écrit qu’on arriverait au code graphique. Pour cette méthode le déchiffrage serait un frein à l’apprentissage de la lecture. Il n’y a pas de travail de correspondance entre phonème et graphème, mais travaille la constitution du lexique orthographique grâce à des analogies (par exemple le mot démontable sera découpé selon les unités qui ont un sens ; dé comme dans dé-faire, mont comme dans monter, montagne, et able comme dans collable.). L’élève lors de l’apprentissage émet des hypothèses qu’il vérifie par la suite.

 

 

5 Identifications de la méthode d’enseignement/d’apprentissage

À la suite du cours de méthodologie des apprentissages, et de la lecture de toutes les informations visuelles et auditives récoltées, et je peux affirmer que la méthodologie d’apprentissage de lecture utilisée par M. Connor est une méthode dite synthétique syllabique qui se base sur le manuel scolaire Taoki et qui est combiné à la méthode phonique avec la méthodologie des Alphas travaillés dans les cahiers de son et de lecture.

Je peux affirmer que les élèves ont comme point de départ la lettre (manuel Taoki) avec une étude du graphème et du phonème (méthode des Alphas).

Effectivement M. Connor affirme dans lors de l’interview qu’il démarre avec quelques lettres de base afin de former un capital lettre sur lequel il pourra s’appuyer pour l’apprentissage de quelques mots, et ce avec l’aide de quelques mots « outils » qui permettront de lire des phrases ou de petits textes scolaires. La complexité augmentera au fur et à mesure pendant l’année scolaire. Ce travail dans le manuel scolaire est appuyé par la méthode des Alphas.

La méthode des Alphas est une méthode phonique, qui ou les phonèmes sont directement mis en relation avec les différents graphèmes possibles pour le même phonème. Ces graphèmes seront repérés dans les mots et dans les phrases.

Elle s’intéresse au bagage oral que possède l’enfant. On lui fera découvrir la structure du mot et le phonème. Dès qu’il aura acquis le principe alphabétique, l’enfant poursuivra avec les graphèmes.

Dans l’approche mixte entre la méthode syllabique du manuel Taoki et la méthode des Alphas, la priorité est toujours donnée au décodage du mot.

La lecture de la lettre commence avec l’oralisation du phonème. Différentes activités sont proposées par l’enseignant afin que l’élève comprenne correctement le son à émettre en prononçant la lettre (gestuelle, mime de la bouche et des lèvres, explication anatomique de comment placer la langue, oralisation de mots qui comportent la lettre étudiée, utilisation d’image qui oralise le mot (avec la lettre étudiée, etc.).

De petites révisions intermédiaires sont proposées afin que l’enseignant et l’élève puissent se rendre compte d’une incompréhension éventuelle ou d’une incorrecte assimilation.

Si l’on se réfère au modèle à double voie de Colthaert, je peux affirmer que la méthode utilisée par M. Connor sollicite, contrairement aux méthodes dites « globales », la voie d’adressage (ou lexicale). Attila fait une analyse graphique de la lettre pour ensuite faire une correspondance phonème graphème. Dès qu’un capital lettre est acquis, l’enseignement passe au décodage de l’unité et ensuite du mot, ou pourra alors se réaliser du point de vue cognitif la fusion phonémique (l’assemblage des sons). À partir de ce moment, l’unité ou le mot sera enregistré dans le tampon phonémique et l’enfant pourra le prononcer. Ce n’est qu’à partir du moment où l’unité ou le mot sera vu à plusieurs reprises que l’élève changera de voie (vers la voie d’assemblage), car il aura mémorisé cette unité/ce mot et la lecture en deviendra automatique.

Nous passons en 1re primaire (et déjà un peu en 3e maternelle) du stade logographique de Frith au stade alphabétique, où l’enfant, suite à la décomposition graphème – phonème automatisera les liens existants entre la forme visuelle et sonore.

M. Connor utilise bien les unités de segmentations (syllabes) inférieures au mot afin de permettre à l’élève la prise de conscience phonologique, et donc de faire la relation entre le langage parlé et l’écrit. L’approche analytique aidera l’enfant à faire ses représentations précises et correctes de son lexique orthographique, qui évoluera tout au long de l’année avec un apprentissage de plus en plus complexe de mots et de phrases pour aboutir après les textes scolaires à des textes liés à l’entourage, au quotidien, à l’environnement de l’enfant.

 

Analyse critique de la méthode syllabique/phonétique utilisée par M. Connor

Mr Connor s’est vu imposer une méthode d’apprentissage de la lecture syllabique et phonétique.

La critique souvent faite aux méthodes d’apprentissage synthétiques et un apprentissage au travers de phrases et de textes scolaires qui favorise une lecture saccadée. Par contre cette méthode favorise largement l’acquisition précise du lexique orthographique par l’enfant.

L’utilisation des deux méthodes synthétiques combinées permet une approche, peut-être traditionnelle d’un côté, mais surtout d’une approche équilibrée. J’entends par approche équilibrée la synergie d’un compromis ou l’enseignant prend des initiatives pertinentes en fonction des difficultés et du rythme des élèves quant à la meilleure façon d’aider chaque enfant individuellement à devenir un bon lecteur. M. Connor l’explique bien dans l’entretien que j’ai pu avoir avec lui. Il s’adapte à l’enfant, lui permet d’avoir son rythme, sa compréhension. Il individualise l’apprentissage au mieux, tout en tenant compte de la collectivité du groupe. Il encourage, félicite, explique. Il travaille avec des approches différentes, mais à même finalité afin que l’enfant ne se décourage pas, qu’il ne s’ennuie pas et qu’il apprenne de manière ludique et positive. Il s’attarde sur les lettres, les unités, les mots et les phrases. Il travaille beaucoup en faisant répéter et donc automatiser la lecture.

Cette approche synthétique combinant la syllabique et la phonétique est, pour moi, une approche qui structurera correctement via la voie d’adressage, l’apprentissage de la lecture afin que l’élève puisse par la suite devenir un lecteur passionné.

 

 

 


Notes

[1] Attila est un prénom d’emprunt

[2] Connor est un nom d’emprunt

[3] Les photos illustrent les explications

[4] J’en pu enregistrer en vidéo la lecture de l’enfant sans montrer sa figure et avec l’accord des parents)

[5] Vanessa est un nom d’emprunt

[6] Ce chapitre s’inspire de deux articles. Celui que nous avons analyser avec Mmr Genard en classe (Controverse autour de l’enseignement de la lecture – Enseignement de la lecture), et celui de Catherine Stercq, Le point sur les méthodes de lectures, Lire et écrire, 2006